Des soldats de l’armée burkinabé ont libéré vendredi 66 femmes et enfants enlevés par des bandes armées la semaine dernière. C’est ce que rapporte la chaîne de télévision nationale Radiodiffusion Télévision du Burkina selon des agences de presse internationales.
Les femmes et leurs enfants ont été capturés par des groupes djihadistes présumés il y a plus d’une semaine alors qu’ils cherchaient de la nourriture près de la ville d’Arbinda, dans le nord du pays africain. Il y a une grave pénurie alimentaire dans la région, mais quitter leurs villages rend les femmes très vulnérables aux attaques djihadistes.
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L’opération de sauvetage a permis de libérer 27 femmes adultes et 39 bébés, enfants et jeunes filles. Ils ont finalement été retrouvés à environ 200 kilomètres plus au sud. Après leur libération, le groupe a été transféré par hélicoptère vers la capitale Ouagadougou.
Le Burkina Faso est entraîné dans un cycle de violence depuis 2015 après que des djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’EI ont traversé la frontière depuis le Mali voisin. Selon les Nations Unies, des milliers de personnes ont été tuées dans la région au cours de la dernière décennie et 2,7 millions de personnes ont été déplacées.
La situation extrêmement instable a conduit à deux coups d’État au cours de la dernière année et demie. L’enlèvement de la semaine dernière était connu pour être le plus important que le Burkina Faso ait connu ces dernières années.