Le juge prononce un verdict en texte clair contre la colle climatique


Johann O. au tribunal mercredi Photo: Olaf Wagner

Par Karin Hendrich

« Ils ont utilisé la violence pour imposer leur point de vue aux autres. » Des mots clairs du juge Ralf Vogl mercredi lors de la première audience en appel d’un adhésif climatique devant le tribunal de grande instance.

Douze membres du groupe « soulèvement de la dernière génération » avaient bloqué le BAB 100 à la Beusselstrasse le matin du 4 février 2022 aux heures de pointe. L’un des acteurs : Johann O. (21 ans).

« Je ne le nie pas », a déclaré l’étudiant en médecine à propos de son crime, comme il l’avait fait devant le tribunal de district. Il ne se passe pas assez de choses contre l’urgence climatique. « J’étais aussi à Lützerath, je me sentais terriblement impuissant. »

Un policier : « Les voitures étaient reculées jusqu’à l’horizon. Nous avons demandé trois fois au groupe de se déplacer sur le trottoir. Vaine. Ensuite, tout le monde a été emporté dans la rue. » De plus, les deux bandes précédemment desserrées. L’argument de l’accusé (« La manif a été annoncée ») a été réfuté par le témoin : « En général. Mais pas le lieu et le temps.

Mots clairs du procureur de la République dans le plaidoyer : « Nous sommes d’accord sur les nobles objectifs. Mais ce n’est pas comme ça que ça marche. La fin ne justifie pas les moyens. »

Le juge a été encore plus clair dans son verdict : « L’action visait à paralyser le trafic des navetteurs… L’accusé s’est complice… Il a fait usage de violence – sous forme de pression psychologique sur des tiers. »

L’objectif du groupe n’était pas d’empêcher la catastrophe climatique. Mais la paralysie du trafic. « Ils ne sont pas au-dessus de la loi – personne ne l’est. »

Il a rejeté l’appel, confirmant ainsi le jugement du tribunal de grande instance (600 euros d’amende pour contrainte). Johann O. a encore un recours devant la Cour d’appel.

Sujets:

Processus militant pour le climat en cours



ttn-fr-27