Le suspect italien Qatargate conclut un accord avec le procureur belge et éprouve des regrets

Avec l’accord, Panzeri s’engage « à informer les enquêteurs et la Justice notamment sur le modus operandi, les montages financiers avec les autres pays concernés, les montages financiers mis en place, les acteurs des structures mises en place et les avantages offerts, et l’implication de bien -des personnes connues et inconnues dans le cadre de l’enquête, y compris l’identité de ceux qu’il admet avoir soudoyés », a déclaré le bureau du procureur.

Panzeri a été inculpé le 10 décembre 2022 pour participation à une organisation criminelle en tant que dirigeant, blanchiment d’argent et corruption active et passive. En échange de sa coopération, « une peine limitée est prévue pour Panzeri ». « La peine comprend l’emprisonnement, une amende et la confiscation de tous les biens acquis, qui sont actuellement estimés à un million d’euros. »

Ce n’est que la deuxième fois dans l’histoire du droit belge, depuis l’introduction de la loi dite des « repentis », que cette procédure aboutit à la signature d’un protocole. « Il s’agit d’une obligation dans laquelle une personne regrettée doit faire des déclarations substantielles, révélatrices, véridiques et complètes sur l’implication de tiers et, le cas échéant, sa propre implication dans des infractions pénales au sein dudit dossier », précise le parquet. . .



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