Il est venu avec des attentes Jan Jaap le dimanche impatient d’y être, ou c’est ce que vous pourriez conclure si vous considérez que les journaux du week-end sont la mesure de toutes choses. Dans à peu près tous les journaux – seulement Le temps a donné absent – le sympathique Néerlandais pourrait-il venir expliquer longuement ce qu’il entendait avec son nouveau spectacle de fin de soirée. Donc filer l’actualité, un peu de satire, du spectacle et un peu de musique. Bref, un spectacle de fin de soirée comme on ne le connait pas vraiment ici.
Mais qu’il vaut mieux ne pas prendre les interviews promotionnelles dans les journaux du week-end comme la mesure de toutes choses, est devenu clair après le premier épisode de Jan Jaap le dimanche. Bien sûr, certaines informations ont filtré, par exemple sur l’accord entre le gouvernement fédéral et Engie sur les centrales nucléaires. Van der Wal piqué d’un plaisir visible à travers les pirouettes politiques de De Croo and co. et a montré à quel point tout ce dossier est absurde. Le genre d’article auquel on s’attend dans une émission d’information satirique, mais malheureusement, c’était juste ça quand il s’agissait de fileter. A moins que vous ne comptiez aussi quelques blagues boiteuses sur Gustaph ou les eaux usées des avions venant de Chine.
Jan Jaap le dimanche semblait dans le premier épisode principalement à la recherche de ce qu’il voulait être maintenant. Il y avait cet article insignifiant – et pas vraiment d’actualité – sur Henri du refuge pour animaux, où les lapins ne sont pas autorisés à être adoptés pendant la fin de l’année pour les sauver du ragoût. Henri s’est retrouvé avec un certificat et un rôle récurrent dans le programme, mais c’est à peu près tout. Avec son acolyte Dena Vahdani, il y a eu une conversation beaucoup trop scénarisée sur l’Iran, un sujet sur lequel Van der Wal pourrait autrement avoir un bon monologue. Et puis Meau a été autorisé à chanter une reprise de Boudewijn de Groot.
Après la publicité, Van der Wal a ensuite partagé la vedette avec Stephanie D’Hose, présidente du Sénat, députée flamande, conseillère municipale de Gand et vice-présidente d’Open Vld. On ne savait pas immédiatement pourquoi elle avait été autorisée à s’asseoir sur la chaise de Jan Jaap. La conversation est passée de chaude à elle – elle a passé un bon moment Le tableau des quatre pourrait être -, pour se retrouver soudainement avec #MeToo en politique. D’Hose a parlé d’un ministre qui lui a parlé de l’épreuve du crayon alors qu’elle voulait venir travailler dans son cabinet et a mentionné d’autres choses frappantes, sans vraiment savoir comment réagir. Après quoi, Van der Wal a posé une question plus tard sur l’indexation et pourquoi cela le fascinait tant. S’en suit une vidéo assez drôle avec l’index man qui enregistre tous les prix et le fan de chorizo Pedro Elias, pas un de ceux-là, mais une telle transition ?
Jan Jaap le dimanche nous rappelle de nombreux programmes – Le monde idéal, Le dernier spectacleles émissions de fin de soirée américaines, Arjen Lubach -, mais pour l’instant ça reste trop bavard et trop peu satirique pour vraiment s’enraciner.
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