Après avoir tiré au sort, vous pouvez parler au gouvernement provincial. Roy Prusscher d’Emmen a de grands projets pour la consultation des citoyens

Vous souhaitez avoir votre mot à dire sur des sujets tels que la politique rurale ou la N34 ? Le conseil d’administration de Drenthe travaille sur des plans pour impliquer les résidents dans ce projet par le biais d’un soi-disant Conseil des citoyens.

La participation aux élections provinciales est décevante et peu de personnes sont membres d’un parti politique. Beaucoup de gens sont insatisfaits de la « politique ». C’est pourquoi il y a de grandes inquiétudes au Parlement de Drents (Conseil provincial) quant à savoir si ses membres représentent toujours un bon reflet des habitants. Un groupe de travail dirigé par Roy Prusscher (Union chrétienne) travaille sur des plans pour améliorer cela.

Non choisi, mais tiré au sort

Mercredi, sera mise sur la table la proposition de mettre en place un Conseil citoyen. En cela, les habitants parlent de toutes sortes de sujets sur lesquels le Parlement de Drents doit décider. Les membres du conseil ne sont pas élus, mais tirés au sort. L’espoir est que cela fera du groupe davantage un reflet de la société de Drenthe que le parlement lui-même.

Le tirage au sort se déroule en deux temps. Le premier tirage au sort détermine à quel groupe d’habitants une lettre sera envoyée indiquant qu’ils sont en principe éligibles au Conseil citoyen. Les gens peuvent alors s’inscrire volontairement à la deuxième loterie. Il détermine qui, en définitive, peut prendre part à la délibération. Combien de personnes cela représente, reste à déterminer.

Le deuxième tirage en particulier nécessite une bonne préparation, souligne le politologue de Nimègue Kristof Jacobs dans un mémorandum au parlement. Prusscher le consulta pour bien étayer sa proposition. Vous devez vous assurer que les gens qui ne s’intéressent normalement pas à la politique répondent également. Il est finalement important d’arriver à un groupe dans lequel les jeunes, les personnes âgées, les hommes, les femmes, les formés théoriquement, les formés pratiquement, etc. soient bien représentés.

Grâce à de « bonnes discussions », Prusscher veut ensuite évaluer ce que les membres pensent des questions en question. Cela doit être fait en groupes raisonnablement restreints (huit membres maximum), complétés par des experts et un président indépendant. Les politiciens peuvent également s’y joindre. Pas à pas, les députés s’imprègnent du sujet puis un avis est donné au parlement.

Plus de soutien

Il a été constaté que les politiciens prennent des décisions avec plus de soutien dans la société, dit Prusscher, à condition que le Conseil des citoyens soit suffisamment représentatif et que les politiciens prennent leurs recommandations à cœur.

La grande question est maintenant de savoir qui détermine quels sujets le Conseil des citoyens devrait considérer. Tous les sujets ne conviennent pas à cela, prévient Jacobs. Ce ne devrait pas être un sujet qui ne dérange personne ou dont la province n’a rien à dire. Un sujet est approprié si vous pouvez l’aborder de différentes manières et qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. Il ne doit pas non plus concerner des affaires urgentes.

Prusscher et son groupe de travail proposent de commencer par un essai à petite échelle avec un conseil citoyen. De cette façon, la province peut acquérir de l’expérience avec cette façon de travailler et élaborer un plan plus étendu qui s’adapte à la situation de Drenthe.



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