De BZ/dpa

Le cas des suspects terroristes de Castrop-Rauxel semble de plus en plus dramatique : selon un rapport au parlement du Land de Düsseldorf, les frères voulaient commettre un attentat le soir du Nouvel An. Entre-temps, des substances suspectes ont été découvertes lors de nouvelles perquisitions.

Selon le ministère de la Justice de Rhénanie du Nord-Westphalie, les suspects terroristes de Castrop-Rauxel avaient initialement planifié une attaque le soir du Nouvel An au nom de la milice terroriste ISIS.

Il a également été annoncé lundi qu’il y avait eu de nouvelles perquisitions au cours desquelles de nouvelles preuves avaient été trouvées. Les cercles de sécurité ont déclaré à l’agence de presse allemande qu’il s’agissait de substances suspectes.

Interrogé par dpa, un porte-parole du parquet de Düsseldorf n’a pas confirmé un rapport du studio capital ARD, selon lequel les substances en cause étaient des substances pour la production de toxines.

Le message de l’ARD sur les nouvelles perquisitions a éclaté lundi matin lors d’une session spéciale de la commission juridique du parlement de l’État au sujet de Castrop-Rauxel. Le ministre d’Etat à la Justice Benjamin Limbach (Verts) a déclaré, interrogé par le SPD, qu’il venait tout juste d’en entendre parler dans le rapport sur « tagesschau.de ».

Le compte Telegram mène au coupable

La session spéciale du comité juridique a révélé que les suspects terroristes avaient initialement planifié une attaque le soir du Nouvel An au nom de l’Etat islamique. Dans un rapport écrit du ministère de la Justice de l’État sur Castrop-Rauxel, publié dans la matinée et envoyé aux députés, il est indiqué que dans le cadre d’un échange international d’informations, l’Office fédéral de la police criminelle (BKA) a été informé que un utilisateur de Telegram situé en Allemagne avait « commis une attaque terroriste au nom du soi-disant EI le soir du Nouvel An 2022 ».

L’indication générale d’une attaque au ricin ou au cyanure a été reçue par l’Office fédéral de la police criminelle (BKA) le 30 décembre. Ce n’est que le 6 janvier que le BKA a été informé d’une adresse IP qui a conduit au compte Telegram du suspect de 32 ans à Castrop-Rauxel.

Le frère du suspect est également emmené Photo: dpa

Selon le rapport, l’Office national de la police criminelle (LKA) a informé le parquet central de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, responsable du terrorisme, le 7 janvier. La même nuit, il y a eu un raid sur le joueur de 32 ans et son frère (25 ans). Selon le rapport, les suspects avaient déclaré via Telegram qu’il leur manquait toujours de la poudre de fer. Il est devenu un peu entre-temps, a finalement écrit le joueur de 32 ans le 7 janvier peu avant le raid.

En commission, l’opposition a surtout posé des questions sur ce qui s’est passé exactement entre le premier signalement le 30 décembre et l’information du procureur de la République le 7 janvier. Il n’y avait pas de réponses concrètes.

Pendant ce temps, les responsables ont expliqué pourquoi le joueur de 25 ans avait même été autorisé à rester avec son frère. L’homme a été condamné à sept ans de prison et à une détention dans un centre de réinsertion après une condamnation pour tentative de meurtre en 2019. Selon le rapport au comité, le jeune homme de 25 ans s’était inscrit dans une école, avait travaillé pour des organismes à but non lucratif et effectué un stage. Par conséquent, il a été autorisé à se détendre dans la prison médico-légale.

Rien n’indiquait que l’homme avait une attitude islamiste. Les représentants des autorités ont ajouté au sein du comité que la relaxation fait partie de la thérapie et doit préparer le patient à une vie en liberté.

Substances trouvées pour la fabrication de toxines

Mercredi, la commission juridique du parlement de l’Etat se réunira à nouveau sur le sujet, jeudi l’opération anti-terroriste sera également à l’ordre du jour de la commission intérieure du parlement de l’Etat, qui est responsable des questions de police. Selon le bureau du procureur général, des dates de révision de la détention sont également prévues pour la fin de la semaine.

Selon le rapport de la commission juridique, le parquet accuse les deux hommes d’avoir projeté ensemble « de tuer un nombre indéterminé de personnes par l’usage de toxines ». Selon des informations antérieures des enquêteurs, ils auraient tenté d’obtenir de la ricine ou du cyanure. De telles substances n’avaient pas été trouvées lors de l’arrestation. Mais 36 sachets contenant chacun un gramme de marijuana.

Selon un rapport du studio de la capitale ARD, des substances pour la production de toxines ont également été découvertes dans l’appartement de l’homme de 32 ans.

Selon le bureau du procureur général lundi, « en raison des précautions de sécurité spéciales » lors des premières perquisitions jeudi dernier, les objets ont été à nouveau fouillés sans aucune mesure particulière – comme des combinaisons de protection intégrales. Selon des informations antérieures et le rapport à la commission juridique du parlement de l’État, entre le 7 et le 9 janvier, deux garages et la chambre du jeune de 25 ans dans l’établissement pénitentiaire de Hagen ont été fouillés en plus de l’appartement.



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