A quatre jours du départ de l’Ocean Race, Boris Herrmann s’est présenté plein d’impatience et de confiance. Les nouveaux foils du Malizia Seaexplorer ont fait leurs preuves, a déclaré le skipper hambourgeois mercredi à Alicante, en Espagne.
Le joueur de 41 ans a expliqué que les nouvelles ailes en forme d’ailes sur les côtés de la coque sont encore meilleures que les précédentes : « Ça fait trois jours qu’on est en mer avec eux. Les foils rentrent un peu dans l’eau plus verticalement et ainsi donner plus de puissance sur le côté. » La première preuve de la bonne performance a été la « In-Port-Race », que Herrmann et son équipage ont remportée dimanche dernier.
« Vendée Globe » pas en tête : « On avance à toute vapeur »
Le skipper hambourgeois a expliqué qu’il avait vraiment hâte d’être au départ de la course dimanche. Surtout, le fait qu’il n’ait pas effectué le tour du monde seul, mais avec d’autres à bord, était significatif pour lui : « La solitude est épuisante », a admis Herrmann. Il appréciera surtout de ne pas avoir à se tenir en permanence sur le pont au winch et d’être exposé aux embruns.
The Ocean Race : les étapes
1ère étape : Alicante – Cap-Vert
Début : 15 janvier ; Arrivée prévue : 22 janvier
1 900 milles nautiques
2ème étape : Cap-Vert – Le Cap/Afrique du Sud
Début : 25 janvier. Arrivée prévue : 9 février
4 600 milles nautiques
3ème étape: Le Cap – Itajai/Brésil
Début : 26 février ; Arrivée prévue : 1er avril
12 750 milles nautiques
4ème étape : Itajai/Brésil – Newport/États-Unis
Lancement : 23 avril ; Arrivée prévue : 10 mai
5ème étape : Newport/États-Unis – Aarhus/Danemark
Début : 21 mai ; Arrivée prévue : 30 mai
3 500 milles nautiques
6ème étape : Aarhus/Danemark – Fly-By Kiel – La Haye/Pays-Bas
Début : 8 juin ; Kiel (sans escale) 9 juin ; Arrivée prévue : 11 juin
800 milles nautiques
7ème étape : La Haye/Pays-Bas – Gênes/Italie
Début : 15 juin ; Fin prévue : 1er juillet
2 200 milles nautiques
Même s’il veut repartir à l’aventure en solitaire du Vendée Globe avec son voilier de course dans deux ans, le bateau ne devrait pas être épargné dans l’Ocean Race : « On va jusqu’au bout et on a l’arrivée à Gênes en pensée. » Le Malizia Seaexplorer est résolument conçu pour les deux courses : « Par exemple, nous n’avons pas construit un cockpit plus grand pour que plus de personnes puissent s’y installer – cela sert aussi à améliorer la stabilité. »
En tout cas, Herrmann pense revoir beaucoup de ses concurrents de course au large d’ici deux ans au Vendée Globe : « Il y a fort à parier qu’un des participants actuels montera alors sur le podium là-bas. Peut-être qu’on prendra le tout le podium – mais bien sûr, je ne peux pas le promettre . »
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Courant sportif | 15/01/2023 | 18h17