Des groupes de défense des droits de l’homme accusent Athènes de renvoyer illégalement en Turquie des personnes espérant un avenir meilleur en Europe avec de soi-disant refoulements. L’UE tolère cela aussi, disent les militants des droits de l’homme.
La Grèce, pour sa part, accuse Ankara de « poussée en avant »: les migrants ont le choix par les autorités turques de retourner en Syrie ou dans d’autres pays, ou d’entrer illégalement en Grèce, a répété Athènes à plusieurs reprises.
Athènes reste attachée à une sécurité stricte des frontières, tant sur terre que sur mer. Pourtant, selon l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), près de 18 800 personnes auront réussi à entrer en Grèce d’ici 2022. C’est deux fois plus qu’en 2021. Il y en avait alors 9 157.