Pour les réductions de contribution, soumettez les demandes jusqu’au 15 février 2023


Les critères et les modalités d’accès à l’exonération fiscale ont déjà été définis pour les employeurs privés qui ont obtenu la certification d’égalité des sexes prévue par l’article 46-bis du décret législatif 198/2006, modifié par l’article 4 de la loi 162/2021. Les règles sont fixées par l’arrêté interministériel du 20 octobre 2022, publié le 29 novembre sur le site du ministère du Travail.

La réalisation de la certification de l’égalité entre les femmes et les hommes repose sur les paramètres dictés par l’arrêté du Premier ministre du 29 avril 2022 (au Journal officiel du 1er juillet 2022), qui fait référence à la pratique de référence «Uni/PdR 125:2022», publiée le 16 Mars 2022. La pratique identifie six domaines : culture et stratégie ; gouvernance; processus RH ; les opportunités de croissance et d’inclusion des femmes dans l’entreprise ; l’équité salariale selon le sexe; protection de la parentalité et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. L’avantage consiste en une réduction de 1% des cotisations de sécurité sociale payées par l’employeur, pour un maximum de 50 000 euros par an pour chaque employeur et, en tout état de cause, dans la limite des dépenses de 50 millions pour chaque année. Pour favoriser un accès le plus large possible à l’exonération de cotisations, si les ressources disponibles annuellement sont insuffisantes par rapport au nombre de demandes recevables, l’avantage sera réduit proportionnellement.

La demande d’accès à l’exonération de cotisations pour les employeurs ayant obtenu la certification d’égalité entre les femmes et les hommes au 31 décembre 2022, peut être présentée à l’INPS, du 27 décembre 2022 au 15 février 2023, par voie électronique, selon les instructions fournies par l’Institut avec la récente circulaire n . 137/2022. En plus des données de l’entreprise, la demande doit contenir : 1) l’indication moyenne estimée du salaire mensuel, du taux de l’employeur et de l’effectif de l’entreprise ; 2) la déclaration substitutive conformément au décret présidentiel 445/2000 de la possession de la certification ainsi que la non-suspension des prestations contributives par l’Inl ; 3) l’indication de la durée de validité de la certification. L’allègement de cotisations doit être paramétré sur une base mensuelle et utilisé par les employeurs en réduction des cotisations sociales à leur charge pour le mois de validité de l’attestation. En cas de retrait de l’autorisation, les entreprises concernées doivent aviser sans délai l’INPS et le Département pour l’égalité des chances.

L’utilisation de la prestation contributive est soumise au respect des dispositions de l’article 1, paragraphe 1175, de la loi 296/2006, à savoir la possession du Durc, l’absence de violation des règles fondamentales pour la protection des conditions de travail et le respect aux accords collectifs nationaux, régionaux, territoriaux ou d’entreprise et aux contrats signés par les organisations patronales et syndicales les plus représentatives au niveau national. L’employeur ne doit pas avoir subi de mesures de suspension des cotisations sociales adoptées par l’Inl pour des manquements relatifs au rapport biennal sur la situation du personnel masculin et féminin ayant duré plus de douze mois. L’utilisation abusive de la prestation, outre le paiement des cotisations dues, entraîne l’application de sanctions civiles, sans préjudice des sanctions pénales lorsque le fait est constitutif d’un délit.



ttn-fr-11