Par Stephen Peter
Au jour 4 après les graves émeutes, les politiciens sont toujours désemparés. Au lieu de vraies solutions, il y a surtout des arguments.
Franziska Giffey (44 ans, SPD) a visité la section 34 de la police sur la Nöldnerstrasse (Lichtenberg). Il devait s’agir du relais vélo, mais les émeutes du Nouvel An ont tout éclipsé.
Le souverain annonça : « Origine ou pas. Presque tous sont des enfants berlinois », a-t-elle affirmé. « Ils sont nés et ont grandi ici. »
On sait depuis longtemps que de nombreux auteurs ont des passeports afghans ou syriens !
Que propose-t-elle ? « Main tendue et signal d’arrêt », dit Giffey. Moyens : insertion et travail social ainsi que « poursuites pénales conséquentes ».
Giffey a fait référence à l’ancienne juge du tribunal pour mineurs Kirsten Heisig. « Garde à vue partielle, mais aussi très vite mutée vers le travail social, les travaux de ménage, les travaux non qualifiés. »
► En attendant Le Premier ministre bavarois Markus Söder (55 ans, CSU): « Berlin n’est tout simplement pas vraiment sûr. Comment pouvez-vous avoir le moindre respect pour une ville qui ne peut même pas organiser ses propres élections ? »
► Mais il y a aussi du zoffing à Berlin. Agent d’intégration de Neukölln Güner Balci (47) tourmentait Hohenschönhausen. Là, tout le monde est l’adversaire « qui a l’air différent ou pense différemment ».
► Adjoint au maire de Lichtenberg, Kevin Hönicke (38 ans, SPD) Balci a écrit une lettre: « En tant qu’enfant record, je peux vous dire très clairement que nous ne nous laisserons pas stigmatiser, et certainement pas avec le club nazi! »