Des nominations, plusieurs sièges dans la balance et le Gouvernement réfléchit au système du butin : non, non

Le grand carrousel des rendez-vous publics commence. Le ministre de la Défense Guido Crosetto, l’un des fondateurs du FdI, considéré comme le bras droit de Giorgia Meloni, a lancé une valse qui impliquera environ soixante-dix sièges. Sans détour, dans une interview accordée à Il Messaggero, Crosetto a évoqué la nécessité d’un « changement profond » de la machine bureaucratique, à commencer par les ministères, pour mettre à la porte ceux qui jusqu’à présent n’ont fait que dire non ou ont montré qu’ils « perdent du temps « .

Les 90 jours du système de spoil expirent le 24 janvier

Pas de noms et pas de références explicites mais dans moins d’un mois, le 24 janvier pour être précis, les 90 jours du système de dépouillement expireront, la pratique politique selon laquelle le vainqueur des élections a le droit de nommer des fonctionnaires de son choix pour diriger les bureaux de l’administration publique.

Trésorier directeur général Rivera

Le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, s’est affairé à boucler la loi de finances, mais ces derniers jours, le cercle semble se resserrer autour du directeur général du Trésor, Alessandro Rivera, régulièrement en poste depuis août 2018, à l’époque del Conte. 1. Les choix un peu plus politiques faits par le département MEF sous l’exécutif Draghi ont été littéralement renversés par le gouvernement Meloni : d’abord ceux sur Ita, avec le retour sur la piste de Lufthansa précédemment écarté au profit de Certares, puis ceux sur le réseau unique avec mise à disposition du mémorandum entre CDP et Tim. Ce n’est pas un hasard si des rumeurs ont circulé ces derniers jours sur le sort de la haute direction de Cassa Depositi e Prestiti. Mais le président, Giovanni Gorno Tempini, et le directeur général, Dario Scannapieco, expirent dans plus d’un an, en mai 2024, et leurs postes ne font pas partie de ceux soumis au système de dépouillement. Calendrier similaire également pour Ferrovie, aux mains de Nicoletta Giadrossi et Luigi Ferraris, alors que les décisions sur les grandes filiales de l’énergie et de la défense sont beaucoup plus proches dans le temps.

Ener, Eni et Leonardo

Les conseils d’administration d’Enel, Eni et Leonardo expirent tous au printemps prochain. Dans l’assiette, les renouvellements, ou remplacements, de Francesco Starace, PDG de la compagnie d’électricité choisie à l’époque par Matteo Renzi et déjà dans son troisième mandat aujourd’hui, de Claudio Descalzi, également numéro un du chien à six pattes depuis 2014, et Alessandro Profumo, dont la nomination à la tête de Piazza Monte Grappa remonte à 2017. Des rumeurs ces dernières semaines parient sur un remplacement interne, probablement avec Roberto Cingolani, mais ce n’est pas exclu, compte tenu également des bonnes relations entre les deux, un relais qui voit l’ancien ministre et le directeur président. Profumo a en effet ramené à la maison des résultats importants, réglant les comptes, donnant une perspective au groupe et garantissant un véritable boom de l’action en Bourse.

agences fiscales

Des mouvements sont également attendus prochainement dans les services fiscaux : Marcello Minenna, chef des Douanes proche du Mouvement 5 Etoiles, semble être dans la balance, tout comme Alessandra Del Verme, numéro un des biens de l’Etat. En revanche, la position d’Ernesto Maria Ruffini à la tête de l’Agence du revenu est plus stable. L’avocat choisi d’abord par Renzi comme PDG d’Equitalia puis par Gentiloni à la tête de l’agence elle-même, ne peut faire l’objet d’aucune guillotine.



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