Sabotage de voiture, massage nu, mensonge sur les vacances : ce sont les cas de licenciement les plus remarquables de 2022

En 2022, des employés ont parfois été licenciés pour les raisons les plus bizarres. Du refus d’allumer la webcam, du mensonge sur la maladie au sabotage délibéré de voitures dans un garage. Le renvoi immédiat est souvent justifié, mais parfois le juge statue différemment. Pascal Besselink, avocat en droit social du DAS, partage les dix cas de licenciement les plus insolites de l’année écoulée.

1. Licenciement à cause d’un chèque-repas de 2,50 euros
Un employé d’Ikea ​​qui a encaissé un chèque-repas supplémentaire de 2,50 euros contre le règlement du grand magasin est immédiatement licencié. Le tribunal du sous-district trouve cela erroné, ce qui dissout le contrat de travail. La Cour adopte un point de vue différent à ce sujet et non seulement constate qu’il n’y a pas de motif urgent justifiant un licenciement instantané juridiquement valable, mais ne voit également aucun motif de résiliation du contrat de travail. Il Rechercher rétablit le contrat de travail, deux ans après que le tribunal de district l’a résilié. Le salarié pourra donc reprendre son travail chez Ikea après plus de deux ans.

2. L’employé est coupable de « vol de jour »
En juillet de cette année, le Tribunal de grande instance de Haarlem un contrat de travail basé sur le « vol à la journée ». Selon l’employeur, le salarié s’en serait rendu coupable en s’inscrivant connecté et présent dans le système de l’entreprise pendant dix-neuf jours ouvrables, alors qu’en réalité il était absent une grande partie de la journée ces jours-là et n’effectuait aucune (ou à peine tout) travail. L’employé ne reçoit pas de paiement de transition et certainement pas de compensation équitable comme il le réclame.

3. La webcam doit être allumée, mais l’employé refuse
Un employé d’une entreprise américaine basée aux Pays-Bas qui travaille à domicile a été licencié sur-le-champ parce qu’il refusait d’activer la webcam pendant les heures de travail. Le licenciement n’a pas duré. Le juge a jugé qu’il violait le droit au respect de sa vie privée.

4. Un employé qui s’est déclaré malade travaille sur une nouvelle maison
Un mécanicien se déclare malade. L’entreprise est consciente que l’employé a des plaintes physiques depuis longtemps. Son évaluation indique qu’ils augmentent en marchant, en poussant, en tirant, en soulevant, en portant, en s’agenouillant, en s’accroupissant, en se tenant debout et en changeant régulièrement de posture. Lorsque l’employeur apprend qu’un de ses employés a vu l’employé « malade » conduire une voiture, il fait en sorte que quelqu’un visite le nouveau domicile de l’employé. Il s’avère que l’homme fait des petits boulots. L’employeur fait mener une enquête et le salarié est licencié avec effet immédiat. Le juge décide que le salarié a bien menti à son employeur, le licenciement est donc maintenu.


Devis

Le tribunal juge que le salarié a bien menti à son employeur, le licenciement est donc confirmé

Avocat social Pascal Besselink

5. Le directeur doit rembourser son salaire à cause d’une liaison
Un cadre a des relations sexuelles avec la femme d’un subordonné. Celle-ci entraîne la résiliation immédiate du contrat de travail du dirigeant sans indemnité, pour faute grave. Mais cela ne s’arrête pas là. L’employeur réclame également au directeur le salaire des heures non travaillées. Le réalisateur a souvent envoyé des SMS à la femme. Selon l’employeur, un total de 1261 messages d’application en 9 jours, avec une durée estimée de 3 minutes par message et un total de 36 heures.

Le juge n’est pas d’accord. Cependant, du fait que le directeur a également convenu d’environ cinq fois un nombre d’heures à chaque fois pendant les heures de travail dans un hôtel ou un chalet, le tribunal trouve la conclusion justifiée qu’il ne peut pas réclamer l’intégralité de son salaire et qu’il a donc perçu trop de salaire. . Le juge fédéral fait droit à la demande de remboursement des salaires jusqu’à un montant de 1000 euros bruts.

6. Le mécanicien sabote délibérément les voitures
Un employé sabote volontairement un certain nombre de voitures qui ont été emmenées au garage où il travaille comme mécanicien pour l’entretien. Cela ressort clairement des images de la caméra. Le mécanicien nie, mais les images montrent qu’il a bel et bien trafiqué des voitures. Le congédiement immédiat donné au mécanicien signifie aussi appel supporter.

7. Le mensonge de Corona sort sur les réseaux sociaux
L’employé ment sur la raison de son absence du travail. Il dit à l’employeur qu’il a été testé positif au corona le week-end qu’il rend visite à un ami en Allemagne. Plus tard, il s’avère qu’il était en vacances au ski dans les Alpes françaises avec sa fille. Cela vient du fait que sa fille a partagé une vidéo de leur voyage de ski sur les réseaux sociaux. Licenciement immédiat s’ensuit. Cela tient dans le droitsupport de banc.

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8. L’employé se laisse masser nu
Un employé consomme plusieurs fois de la cocaïne lors de réunions professionnelles et en propose également à ses collègues. De plus, selon son employeur, il est coupable de comportements transgressifs graves. Par exemple, il aurait appelé un employé d’un fournisseur avec des commentaires à connotation sexuelle. L’employé se serait également laissé masser nu par un employé d’un fournisseur lors d’une soirée et en aurait transmis une vidéo à une collègue. Il tiré immédiatement tient le coup.

10. Sortie probatoire pour cause de cancer
Une salariée trouve un nouvel emploi et met donc fin au contrat à durée indéterminée avec son ancien employeur. Une période d’essai a été incluse dans le contrat annuel avec le nouvel employeur, qui prendra effet le 1er mai 2022. Mais l’employé se déclare malade auprès de son ancien employeur en mars. Un mois plus tard, l’employé est diagnostiqué avec une forme agressive de cancer du poumon. La nouvelle salariée résilie le contrat de travail deux jours avant son entrée en fonction. Il y a une libération probatoire.

La salariée déclare que son nouveau patron a résilié le contrat de travail en raison de son handicap ou de sa maladie chronique. Dans le contact téléphonique que son mari a avec l’employeur, il ressort en effet que la maladie de la salariée était bien un motif de licenciement. La lettre de résiliation indique : « Malheureusement, la situation actuelle ne nous permet pas de prendre une décision différente ». L’employé va au tribunal et a droit à une indemnisation équitable. Le tribunal juge que l’employeur a agi contrairement à la loi sur l’égalité de traitement des personnes handicapées ou des maladies chroniques (Wgbh/cz). L’employeur doit verser une indemnité équitable basée sur la poursuite de l’emploi pendant 1 an. Cela équivaut à un montant de 33 000 euros brut.



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