Discussion, discussion et encore discussion. Cette année, partisans et adversaires du loup sont souvent tombés les uns sur les autres. Mais qu’avons-nous réellement appris sur l’animal ? RTV Drenthe revient sur une année mouvementée.
Il fait quelques degrés sous zéro, mais les éleveurs Marjoke et Ynze Oenema de Wittelte sont occupés avec les moutons dans le champ derrière leur maison. Qui marche dans l’herbe, se tient dans la bouse de mouton tous les quelques mètres. « En fait, ce n’est encore rien », déclare Marjoke. Selon elle, la prairie semblait beaucoup plus fréquentée il y a quelques mois. « Il y en a maintenant environ 140, mais à la moitié de l’année, nous en avions le double. »
Les Oenema se sont débarrassés de la moitié du troupeau en été à cause du loup. « S’il y a une attaque, nous ne pouvons pas héberger trois cents moutons dans notre grange. Nous avons donc dû faire le choix difficile de nous débarrasser d’une partie. »
Et ce n’est pas sans conséquence, car ils ont ainsi perdu une importante source de revenus. Ynze Oenema travaille maintenant à temps partiel pour gagner un peu d’argent. Ils ne sont pas les seuls éleveurs à se préoccuper du loup.
Pendant l’été, les attaques de loups dans la Drenthe ont considérablement augmenté, y compris dans la commune de Westerveld. L’agitation parmi les habitants s’est accrue. C’est pourquoi la commune et la province ont décidé d’organiser une réunion (d’urgence) en octobre à la mairie de Diever.