Un travail minutieux au cimetière de guerre canadien et britannique sur la Ruytershoveweg à Bergen op Zoom. Pas moins de 2400 bougies y ont été allumées samedi, qui ont ensuite été placées près des tombes. « Un gros boulot, mais comparé à ce que ces hommes ont fait pour nous, c’est des cacahuètes. »

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Un grand groupe de bénévoles s’affairait à de longues tables samedi après-midi pour allumer toutes les flammes à temps. « Travaux de bandes transporteuses », s’amuse l’un d’eux. « Enlevez le couvercle, allumez-le, mettez le couvercle. » De cette façon, des dizaines de caisses ont été rapidement remplies de bougies, qui ont ensuite été placées près des tombes.

C’est une tradition qui s’est beaucoup éloignée ces dernières années, déclare Joris Völker, président de Lichtjes op Bergen op Zoom. « En 2016, nous avons commencé ici avec 75 lumières. » Toutes les tombes sont désormais munies d’une bougie. « C’est devenu un rendez-vous régulier ici dans la région. Au total, nous attendons plus de 1000 personnes dans les prochains jours. »

« Même ce Noël, il y a des sièges vides à table quelque part dans le monde. »

Avec cela, Völker touche à un point important, car après deux années corona, le public est enfin le bienvenu ce Noël. « C’est tellement bien. L’année dernière, nous avons encore installé les lumières, l’année d’avant même pas ça. »

Ce furent des éditions douloureuses, le président s’en souvient très bien. « Il est si important que nous continuions à mettre en lumière les personnes qui reposent ici. Prenez un moment pour réfléchir à ce qu’elles ont fait pour notre liberté. »

Völker a prononcé un discours lors de l’ouverture de l’événement samedi après-midi. Il y souligne une fois de plus que rendre hommage aux morts est plus que jamais d’actualité. « Même ce Noël, il y a des chaises vides à table quelque part dans le monde. Alors qu’il aurait dû y avoir quelqu’un qui s’est battu pour notre liberté. Nous ne devrions jamais oublier ces chaises. »



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