L’officier qui a tiré sur Tim lors de son arrestation est accusé de mort injustifiée

L’officier qui a tiré sur Tim van der Boor, 27 ans, lors d’une arrestation à Waalwijk le 17 mars de cette année est poursuivi pour mort injustifiée par le ministère public. Selon le ministère public, il n’a pas agi selon la procédure d’armes à feu lors de l’arrestation.

Le soir de sa mort, Tim de Dordrecht fumait de l’herbe avec sa petite amie dans sa voiture. Tim a été considéré comme un suspect dans une enquête sur la drogue et a dû être appréhendé par une équipe d’arrestation. Mais au cours de cette action, l’un des officiers a tiré sur la voiture. Tim a été touché au cou et n’a pas survécu à la balle.

« Une faute importante »
Le Département national d’enquête a ensuite enquêté sur l’affaire. C’est courant dans des situations comme celle-ci. Il a été rapidement annoncé que l’agent était soupçonné de mort injustifiée. Il est maintenant clair qu’il sera effectivement poursuivi par le ministère public.

Sur la base de l’enquête, le ministère public a jugé que le policier s’était écarté de la procédure d’usage des armes à feu et qu' »une accusation significative peut donc être portée ». C’est pourquoi il est aujourd’hui poursuivi pour mort injustifiée.

Pas d’homicide involontaire
Jolande Oosterbaan, la mère de Tim, a appris la nouvelle il y a deux semaines. Elle ne sait pas encore trop quoi penser. « Nous sommes allés pour homicide involontaire depuis le début. L’homicide involontaire est un maximum de deux ans, mais ce sera probablement inférieur en raison de circonstances atténuantes. Ensuite, il fera bientôt 100 heures de paperasse. »

En même temps, elle se demande ce qu’elle gagnera si l’agent est condamné à une peine de prison. « Ensuite, il pourrait aller en prison pendant un an. Cela ajoute-t-il quelque chose? Quelque part, je pense que oui. Cet homme n’est certainement pas sorti avec l’idée de tirer sur quelqu’un. Mais il a fait une très grosse erreur. J’ai perdu mon fils. »

Réunion
Au passage, Jolande est ouverte à une rencontre avec l’agent. « On m’a demandé cela récemment. L’équipe d’arrestation venait alors chez moi avec le tireur pour parler. J’ai tout de suite dit oui, mais plus tard, il a été conseillé d’attendre un peu. Cela peut encore être fait plus tard. J’aime bien mettre un y faire face. »

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