Pascale Jansen coupe les cheveux toutes les semaines pour les personnes qui n’ont pas d’argent pour le coiffeur. Gratuite. Elle le voit devenir plus occupé à son Knip Eindhoven. « Par rapport à il y a six mois, le nombre de personnes que j’ai excisées a doublé. Pour les adultes, c’est assez excitant, car il y a beaucoup de honte.
“J’aime particulièrement aider les enfants, pour qu’ils ne soient pas harcelés à l’école parce qu’ils se promènent avec une coupe de cheveux ratée”, explique la coiffeuse Pascale. Chaque mercredi matin, elle coupe six clients dans une salle du centre communautaire de Blixems, de manière totalement désintéressée.
Toute une rangée de peluches est prête, les enfants peuvent en choisir une. “C’est pour briser la glace”, explique la résidente d’Eindhoven. “Les mères utilisaient souvent elles-mêmes des ciseaux. Les enfants sont victimes d’intimidation parce qu’ils se promènent avec une coupe de cheveux qui n’a pas été entretenue. C’est enneigé.
La coiffeuse elle-même sait ce que ressentent ses clients. « J’étais dans une situation similaire il y a dix ans, dit-elle, c’était une période très désagréable. J’ai toujours dit : si je raye de cela, je vais aider mon prochain parce que je sais ce que c’est que de vivre en dessous d’un tel seuil de pauvreté.
La première fois, j’ai aussi pensé : ‘Ce n’est pas pour moi’.
Les clients viennent sur rendez-vous. Ils doivent maintenant attendre plus longtemps avant de pouvoir partir. “C’est aussi devenu plus occupé parce que mes bons accompagnent les colis alimentaires de la banque alimentaire.”
Ce mercredi, Wilma van Gestel est la dernière cliente. Elle vient chez Pascale depuis des années. « Comment vas-tu, ma fille ? » demande le coiffeur en serrant Wilma dans ses bras. Wilma était là pour la dernière fois début novembre. “Je peux le reprendre pour Noël”, dit-elle à son coiffeur.
Wilma est très contente de la coupe de cheveux gratuite. “On m’a proposé ça. Cela ne me coûte rien. Nous sommes à la retraite et notre budget n’est pas si élevé.
Toutes les six à huit semaines, elle s’assoit dans le fauteuil du coiffeur de Pascale. « Si ce n’était pas pour ça, je n’irais pas autant chez le coiffeur. Ce n’est également plus abordable pour le moment. Tout devient plus cher. Tant que je peux continuer à venir ici, je le ferai. Il y aura un sentiment de honte chez les gens. La première fois, j’ai aussi pensé : “Ce n’est pas pour moi”.
“Les soins externes vous font quelque chose, également à l’intérieur.”
Pascale entend des histoires poignantes en coupant. « J’entends tout. Les personnes fortement endettées parce qu’elles ne peuvent pas payer le montant de l’acompte pour l’énergie. Mais aussi des histoires de personnes qui ont vécu la guerre et se sont enfuies aux Pays-Bas.
Après 45 minutes, la coupe de cheveux de Wilma est terminée. « Je suis très contente, je vous reverrai l’année prochaine », dit-elle avec gratitude.
La coiffeuse Pascale est également ravie. « Je veux aider les gens. Les soins extérieurs vous font quelque chose, également à l’intérieur. Je pense que c’est bien de laisser ces gens se tenir un peu dignes dans la vie. Qu’ils peuvent bien participer à la société.