Le centre culturel Scala veut des certitudes jusqu’à l’été, les municipalités ne sont pas garantes

Le conseil d’administration de Scala a demandé aux municipalités du sud-ouest de la Drenthe de l’argent pour continuer à dispenser des cours d’art et de musique parascolaires jusqu’à l’été. De Wolden a maintenant informé le conseil dans une lettre qu’il ne peut pas prendre cet engagement.

La municipalité dit que c’est juridiquement impossible. Selon la municipalité de Westerveld, cela s’applique à toutes les municipalités qui collaborent avec le centre des arts.

Selon un porte-parole de De Wolden, c’est impossible car Scala reçoit des subventions. « Vous ne pouvez pas garantir cela. S’il s’agissait d’un prêt, les choses seraient encore différentes. » Un amortisseur pour le centre des arts.

Scala Center for the Arts cesse d’exister en raison de problèmes financiers. La subvention sera considérablement réduite dans les années à venir, mais une fin semble désormais en vue plus tôt que prévu. Le centre est actif dans les communes du sud-ouest de la Drenthe et du nord de l’Overijssel.

Lundi dernier, les échevins de De Wolden, Hoogeveen, Meppel, Westerveld et Steenwijkerland se sont assis avec le conseil d’administration de Scala. Ensuite, Scala « a exprimé le souhait d’enseigner aux étudiants jusqu’à l’été 2023 », peut-on lire dans la lettre au conseil de De Wolden.

Le centre s’est séparé plus tôt cette année. Une partie se concentre sur les cours parascolaires et s’appelle encore Scala. Le conseil d’administration n’y voit plus d’avenir. De plus, la fondation CultuurKLIK a été créée pour les cours organisés à l’école. Cette partie recevra environ 215 000 euros de subventions par an pendant les quatre prochaines années et pourra donc continuer.

De Wolden écrit que le conseil Scala a été présenté avec trois autres options. « La fondation y réfléchit. Au début de la semaine prochaine, une autre consultation administrative sera programmée dans le but d’obtenir des informations complémentaires pouvant être incluses dans le processus décisionnel. »

De Wolden ne veut pas dire pour le moment quelles options ont été présentées. Selon le porte-parole de la municipalité, la balle est désormais dans le camp du centre d’art. Plus devrait devenir clair lundi prochain. La présidente de Scala, Maud Diemer, espère avoir des éclaircissements avant Noël. « Nous voulons désavantager le moins possible les élèves et les enseignants. »

Une garantie financière ne semble pas non plus juridiquement envisageable de la part de Meppel, mais l’échevin Jeannet Bos pense qu’il est encore trop tôt pour en discuter davantage. « Nous avons demandé à Scala des informations complémentaires, qui doivent être fournies vendredi. Cela sera suivi d’une nouvelle consultation. La balle est maintenant dans le camp de Scala », précise-t-elle également. La commune de Hoogeveen indique ne pas vouloir commenter la situation pour le moment.

Plus tôt ce mois-ci, il a été annoncé que diverses parties seraient intéressées à reprendre les cours de Scala à Meppel, en cas d’effondrement de l’institut. Bos a alors déclaré: « A gauche ou à droite, il y aura une éducation culturelle dans la commune de Meppel pour les habitants. Alors je vous le dis. »



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