Titres ratés, peu d’évolutions, stratégies, fuel gates : les nœuds qui ont trahi Binotto

Les 4 années du désormais ancien team principal n’ont pas abouti à la conquête d’un titre pilote qui lui manquait depuis 2007, alors qu’il avait hérité d’une équipe plus structurée de la direction d’Arrivabene. Les appels du mur, le manque de croissance des performances en 2022 et les ombres de l’enquête de 2019 sont d’autres facteurs qui ont affecté la sortie

Ferronato droit

-Milan

Quatre ans sans titre mondial pour Mattia Binotto, exactement comme 4 ans sans titre mondial pour son prédécesseur Maurizio Arrivabene. Ferrari a fait preuve de régularité dans ce domaine, mais ce n’est certainement pas uniquement par régularité qu’il a été décidé de changer à nouveau et de confier la direction de l’écurie de F1 à Frédéric Vasseur. Ferrari n’a plus remporté le titre des pilotes depuis 2007 avec Kimi Raikkonen et le long jeûne génère certainement des pressions supplémentaires, en plus de celles déjà normalement ressenties chez Ferrari. Gagner en F1, c’est compliqué, le temps est accordé, et surtout en Ferrari, sans excès : le principal défaut de Binotto était sans doute de ne pas avoir donné au top management l’impression d’une courbe de croissance suffisante vers l’objectif principal.



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