Charge : Wirecard von "bande" guidé

11 janvier : A la tête du conseil de surveillance, l’ancien directeur financier de la Deutsche Börse Thomas Eichelmann (54 ans) remplace le banquier à la retraite Wulf Matthias (75 ans).

25 février : Selon des informations des deux côtés, les autorités bavaroises et le gouvernement fédéral parlent pour la première fois de la surveillance du blanchiment d’argent chez Wirecard AG. Selon le ministère fédéral des Finances, le gouvernement du district de Basse-Bavière se déclare responsable devant la BaFin. Plus tard, le ministre bavarois de l’Intérieur, Joachim Herrmann, a nié que l’autorité de l’État était responsable.

28 avril : Les auditeurs de KPMG donnent de mauvaises notes à l’entreprise. Il n’y a aucune preuve de certains revenus de vente, de prétendus dépôts sur des comptes fiduciaires d’environ un milliard d’euros n’ont pas été suffisamment prouvés, selon un rapport spécial que Wirecard lui-même avait commandé. Le PDG du groupe Braun, quant à lui, considère que l’allégation de fraude comptable soulevée dans les médias est réfutée.

8 mai : Le conseil de surveillance de Wirecard restreint les pouvoirs du PDG Braun. Il présente ses excuses “pour les turbulences de ces dernières semaines et mois”.

11 mai : La procédure pénale contre le spéculateur boursier Fraser Perring sera abandonnée contre paiement d’une somme d’argent, comme l’a annoncé le tribunal de district de Munich.

5 juin : Raid sur le siège de Wirecard à Aschheim. BaFin avait dénoncé l’ensemble du conseil d’administration de Wirecard soupçonné de manipulation du marché.

18 juin : Les auditeurs d’EY refusent de certifier le bilan de Wirecard pour 2019 car il n’y a pas de reçus pour 1,9 milliard d’euros sur des comptes fiduciaires aux Philippines. BaFin signale désormais également les comptes frauduleux. Wirecard suspend Jan Marsalek, membre du conseil d’administration responsable des activités opérationnelles. Braun dit que l’entreprise serait victime d'”une affaire de fraude à grande échelle”.

19 juin : Braun, le patron de Wirecard, démissionne. Le nouveau Chief Compliance Officer James Freis reprend le poste de chef.

22 juin : Wirecard explique que les soldes bancaires en question de 1,9 milliard d’euros “n’existent probablement pas”. Le parquet de Munich enquête sur la falsification du bilan. Braun fait face aux procureurs. Marsalek est renvoyé et se cache.

25 juin : Le groupe Dax dépose le bilan.

9 juillet : Le parquet de Munich a confirmé qu’il enquêtait depuis un an sur des soupçons de blanchiment d’argent contre les responsables de Wirecard. Les procureurs avaient enquêté à plusieurs reprises sur ces soupçons au cours de la dernière décennie, mais sans rien trouver.

22 juillet : Le procureur de Munich explique que Wirecard falsifie les bilans et gonfle les ventes depuis au moins fin 2015. Elle accuse maintenant l’ancienne équipe de direction de Wirecard de fraude commerciale. Des entreprises avec des partenaires tiers en Asie ont été inventées pour donner à l’entreprise une apparence plus prospère. Sur la base des bilans falsifiés, les banques et autres investisseurs ont fourni 3,2 milliards d’euros, qui devraient être perdus. Braun, qui avait initialement été libéré sous caution, doit maintenant être placé en détention provisoire. Des mandats d’arrêt ont également été émis contre l’ex-CFO Burkhard Ley et son ancien chef comptable. Marsalek est toujours en fuite.

24 juillet : Scholz propose des conséquences du scandale Wirecard. Le document, qu’il intitule le “Plan d’action du gouvernement fédéral”, n’a été coordonné qu’avec le ministère de la Justice dirigé par le SPD lors de sa publication.

25 août : Le tribunal de district de Munich ouvre une procédure d’insolvabilité contre Wirecard AG. L’ancienne star de la Bourse est démantelée, plus de la moitié des quelque 1 300 salariés en Allemagne sont licenciés. Les créanciers doivent se préparer à des pertes élevées : des dettes de 3,2 milliards d’euros sont compensées par des actifs d’environ 400 millions.

8 septembre: Début de la commission d’enquête sur l’ex-groupe Dax

19 novembre : L’ex-patron de Wirecard emprisonné Markus Braun est entendu comme témoin dans la commission d’enquête. L’Autrichien ne lit qu’une brève explication.



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