Les syndicats de police déclarent le ministre Van Quickenborne en défaut

Il y a deux semaines, 12 000 policiers sont descendus dans les rues de Bruxelles pour dénoncer les violences contre la police. Dans le même temps, ils ont également protesté contre le report de l’entrée en vigueur de l’accord de branche. Lors d’une conversation avec le ministre, selon les syndicats de police, il a indiqué qu’il n’avait pas signé le protocole en question. La signature sous le document proviendrait d’un employé de rang inférieur qui n’était pas mandaté pour représenter Van Quickenborne.

« Ce serait évidemment particulièrement grave si une personne non autorisée avait commis quelque chose à l’Etat belge avec sa signature », écrit l’avocat Marc Uyttendaele, qui représente les syndicats, au ministre. Si cela était vrai, selon lui, il pourrait même y avoir des poursuites pénales pour atteinte à une fonction publique et faux.

C’est pourquoi les syndicats veulent que Van Quickenborne mette sur la table tous les documents des réunions.



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