Tennis, boxe, kitesurf, voile, surf. Quel est le point commun entre ces sports ? Difficile d’en trouver un trait d’union, pourtant il y en a qui les ont toutes pratiquées. Et pas comme passe-temps : y mettre de la détermination, de l’envie, des ambitions. Sacrifier son temps libre, car le sport peut devenir une raison d’exister, un défi à soi dont on ne peut se passer. Federica Monacelli, 32 ans, originaire de Milan et championne des championnats absolus italiens de boxe en 2013, est ceci : une femme déterminée toujours prête à relever de nouveaux défis. Le surf n’est que la dernière nouveauté.
Federica, tout a commencé avec le tennis.
“Oui, je l’ai pratiqué de 6 à 17 ans. J’ai aussi déménagé dans une académie en Espagne. J’étais presque un pro, mais à l’entraînement j’étais fort et dans les tournois j’ai chuté. J’aurais dû quitter l’école, mais l’accord avec mes parents était que je n’abandonnerais pas mes études. Alors je suis retourné en Italie et je suis tombé dans le monde de la boxe”.
Comment est-ce arrivé?
“J’ai commencé par le kickboxing, j’ai gagné toutes les compétitions : pour moi c’était quelque chose d’incroyable, étant donné que je venais d’un passé dans lequel je perdais toujours. Puis j’ai décidé de changer de club, ils m’ont parlé d’un centre de boxe dans la Brianza. Je voulait essayer, je suis entré la première fois en disant que je n’aimais pas la boxe. On m’a dit de ramasser et de m’en aller ».