Après la balle dans le bras du mois dernier, la facture de gaz des usagers encore sous protection repart à la hausse : +13,7% pour la consommation en novembre selon la dernière mise à jour de l’Autorité de l’énergie, des réseaux et de l’environnement. Mais qu’est-ce qui a causé cette augmentation et de combien augmenteront les dépenses des ménages ? L’augmentation intervient après le nouveau calcul effectué par l’Autorité sur la composante du prix du gaz pour couvrir les coûts d’approvisionnement (techniquement connu sous le nom de CMEMm) qui, comme on le sait, est désormais mis à jour comme la moyenne mensuelle du prix sur le marché de gros italien (PSV en avant) .
Le nouveau prix de référence
Cette barre était fixée à 91,2 euros par mégawattheure contre 78,05 euros par MWh le mois précédent. En conséquence, le prix de référence du gaz pour le client moyen est de 122,41 centimes d’euro le mètre cube, taxes comprises, en hausse de 14,77 centimes d’euro par rapport au chiffre communiqué par l’Arera début novembre.
Les dépenses en gaz augmentent
Le premier poste qui compose le déboursé total est celui relatif au coût du gaz et c’est cet élément qui a enregistré l’augmentation qui a fait grimper la facture finale : pour la fourniture de gaz et les activités annexes, les ménages encore en effet, sous tutelle, paieront 102,14 centimes d’euro (soit 83,44% de la facture totale), avec une augmentation de 16% par rapport au mois d’octobre. En revanche, les dépenses pour les ventes au détail sont restées inchangées, égales à 5,60 centimes d’euro (4,58 % de la facture totale de gaz).
Le fardeau des impôts augmente également
Il n’y a pas de changement même pour les dépenses de transport et de gestion du compteur qui restent inchangées à 24,84 centimes d’euro pour les prestations de distribution, de comptage, de transport et de péréquation distribution (20,29% de la facture totale). Ensuite le poids des taxes passe de 22,44 à 23,15 centimes d’euro (18,91% de la facture totale) et qui comprend les accises (12,49%), la surtaxe régionale (1,66%) et la TVA (4,76%).
Zéro frais également pour le dernier trimestre
Pour cette dernière composante, comme on le sait, la réduction à 5% s’est confirmée également pour le dernier trimestre 2022, à égalité avec les charges de réseau général qui restent en fait inchangées par rapport au mois d’octobre (-33,32 centimes d’euro , -27,22% sur la facture totale). Grâce au décret Aiuti bis, toutes les mesures d’allégement des hausses des prix de l’énergie déjà mises en place ces derniers mois ont été prolongées, y compris la bonification de la prime sociale, la réduction pour les familles en situation de précarité économique et physique.