« Beaucoup de frustration » chez les organisateurs d’événements nature

Plusieurs organisateurs d’événements de la commune de Westerveld sont concernés. Que peut-on encore organiser selon les règles des gestionnaires de sites, des gouvernements et des mesures azotées ? Il y a beaucoup d’implication dans l’organisation de nos jours. C’est pourquoi le parti DSW a organisé une réunion, jamais auparavant la participation n’avait été aussi importante.

« Il y a beaucoup de frustration parmi les organisateurs lorsque leur événement est annulé », déclare le président du groupe Geke Kiers de DSW. « On peut aussi le voir sur les réseaux sociaux : Natuurmonumenten a fait ceci ou refait cela, mais ce n’est pas toujours le gestionnaire du site, c’est aussi la réglementation qui est difficile. »

Là où une quinzaine de personnes viennent discuter lors d’une réunion de groupe normale, plus d’une cinquantaine de personnes ont pris la parole à Havelte hier soir. La plupart d’entre eux sont des membres d’associations villageoises. Mais la province de Drenthe, Milieudefensie (qui engage parfois des procédures contre les permis) et Natuurmonumenten étaient également présents et ont raconté leur histoire.

Par exemple, selon Eric Menkveld de Natuurmonumenten, il n’est pas du tout vrai qu’en tant que gestionnaire de site, ils contrecarrent toujours les plans. « La plupart des événements sont approuvés », dit-il. Il souligne les chiffres du nombre de demandes au cours des trois dernières années dans le Dwingelderveld. Un bureau d’événements a été mis en place pour ce parc national afin de traiter les demandes. La conclusion? Au cours des trois dernières années, soixante demandes ont été approuvées et sept non.

Les événements sur leur site doivent répondre à deux exigences claires. « Si vous avez 1,6 million de visiteurs par an au Dwingelderveld, vous devez faire très attention à la sécurité », explique Menkveld. Le deuxième critère est l’impact environnemental. Par exemple, un événement de motocross pendant la saison de reproduction n’est pas pratique. Menkveld conseille aux organisateurs de demander l’autorisation 10 à 12 semaines à l’avance afin qu’il n’y ait pas d’annulation de dernière minute.

Pourtant, certains organisateurs se sentent piégés par les règles. S’ils ne viennent pas du gestionnaire du site, ils ont été imposés depuis La Haye. Daniël Reinbergen de l’association du Nouvel An Tied Zat de Zorgvlied s’y heurte avec ses événements. « Tied Zat organise généralement un cours d’agilité en tracteur, une visite en cyclomoteur, un tournoi de beach-volley et nous avons toujours aidé avec le stationnement au Watersemarkt, mais cela n’aura pas lieu l’année prochaine en raison de la législation sur l’azote », explique-t-il. Les places de stationnement sont également étudiées en raison des émissions causées par les visiteurs qui se rendent à un événement en voiture.

Le village de Zorgvlied est littéralement entouré de zones Natura 2000. Cela laisse peu de place pour un voyage en tracteur, par exemple. « La règle, c’est qu’il faut faire un calcul d’azote et une étude faune et flore à moins de 500 mètres d’une zone Natura 2000 », explique-t-il. « Ensemble, cela coûte environ deux mille euros. Pour un événement qui ne génère même pas cinq cents euros, ce n’est pas faisable, bien sûr. »

Reinbergen pense que les règles sont logiques pour un Zwarte Cross, mais pas pour les petites tournées qu’il organise. Les règles de La Haye ne seront pas assouplies de sitôt et déménager dans un autre endroit est une option pour Tied Zat, mais ils préfèrent ne pas le faire. « Nous espérons surtout que la municipalité sera compréhensive et qu’elle pourra peut-être réduire les coûts pour nous ou envisager d’autres solutions. »



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