Avec Mac Allister et Alvarez Argentina d’abord. La Pologne battue mais devant

Match dominé par la Seleccion, mais Szczesny sauve tout, y compris un penalty de Messi. En début de seconde mi-temps, le 1-0 du milieu De Zerbi et le doublé de l’attaquant de Ciy. Les poteaux ne sont jamais dangereux

Grâce à la deuxième victoire consécutive, l’Argentine a pris la première place du groupe et a évité un huitième de finale contre la France. Scaloni affrontera samedi l’Australie, un adversaire décidément plus malléable pour une équipe qui, par rapport à ses débuts contre l’Arabie saoudite, a gagné en jeu, en personnalité et en conviction. La Pologne en a fait les frais, battue plus nettement que lors de la finale 2-0 mais tout de même qualifiée pour les huitièmes de finale grâce à la meilleure différence de buts par rapport au Mexique. Sans les arrêts de Szczesny, cela aurait été un massacre sportif: le numéro un a rejeté un penalty de Messi, a refusé au septuple vainqueur du Ballon d’Or au moins trois autres buts et a complété sa performance avec des interventions sur Di Maria, Alvarez et Tagliafico. Il a été l’homme du match même si la Pologne a perdu : une nation entière devrait lui faire une statue pour le remercier.

UNIQUEMENT ARGENTINE

Scaloni a débuté avec le classique 4-3-3, mais avec quatre changements par rapport au match contre le Mexique (le plus sensationnel : Lautaro Martinez absent et Julian Alvarez entré) ; La Pologne a répondu avec une formation 4-4-2 dans laquelle Swiderski s’est associé à Lewandowski et Zielinski a agi en tant qu’ailier droit au milieu de terrain. Le match de la première mi-temps a été un monologue de la Seleccion : grâce à une attitude trop défaitiste de la Pologne, qui a laissé l’attaquant Lewandowski isolé, l’Argentine a dominé en termes de possession de balle (66 %) et de tirs (14-1), mais n’a pas réussi à prendre les devants parce que Messi avait un penalty arrêté par Szczesny et parce que le gardien de la Juventus a fait 8 autres arrêts. Seul, il a tenu bon sa formation qui est revenue injustement aux vestiaires à 0-0. À l’époque, les deux équipes étaient toutes deux qualifiées pour les huitièmes de finale, les Polonais étant en tête du groupe, l’Arabie saoudite et le Mexique menant 0-0. Grâce à l’erreur du point de penalty de son joueur vedette, l’Argentine n’a cependant pas pu être satisfaite.

DÉVERROUILLER MAC ALLISTER

Michniewicz a commencé la seconde mi-temps avec Skoras et Kaminski pour Swiderski et Frankowski. En mettant Zielinski derrière Lewandowski, l’entraîneur polonais voulait de bons pieds pour impliquer davantage son attaquant, mais à peine 57 secondes après le coup d’envoi de Makkelie, l’Argentine a porté le score à 1-0 sur un centre de Molina et Mac Allister vainqueur. Le désavantage n’a pas ébranlé Lewandowski et ses compagnons qui n’ont pas cherché à faire pression ni à inquiéter Emiliano Martinez : ils ont continué à garder le cap bas, espérant davantage une main de l’Arabie Saoudite pourtant menée 2-0 face au Mexique. L’Albiceleste, avec le 4-4-2 et les forces fraîches du duo Tagliafico-Paredes, a clôturé la rencontre avec le doublé de Julian Alvarez, bien servi par Enzo Fernandez, mais a aussi failli faire un set avec Messi (toujours bon Szczesny) et avec l’attaquant déchaîné de City qui a terminé une belle verticalisation de la Pulce à l’extérieur du filet. En finale, il y avait aussi de la place pour Lautaro Martinez, date à laquelle le résultat a été archivé, et Toro n’a pas réussi à faire 3-0, confirmant que ce n’était pas le moment. C’est ainsi que la Pologne a célébré le huitième de finale où (dimanche) elle retrouvera la France.



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