Pulisic arrête le rêve de l’Iran: les États-Unis gagnent et gagnent la Hollande

Un but du joueur de Chelsea donne aux États-Unis le défi qui vaut la deuxième place du groupe. L’équipe de Queiroz s’est laissé dépasser au classement et a perdu la chance d’une qualification historique

De notre correspondant Davide Stoppini

Samedi aura lieu Hollande-Etats-Unis, les huitièmes de finale au stade Khalifa. L’équipe nationale de Berhtalter a battu l’Iran 1-0 et a ainsi remporté la deuxième place du groupe B derrière l’Angleterre. Grâce à un but, à la 38e minute de la première mi-temps, de Pulisic. Ce ne pouvait être que lui, la star d’une toute jeune équipe, qui avait décidé du match. L’Iran s’en sort avec honneur, mais sans avoir trop inquiété ses adversaires, malgré le forcing de la seconde mi-temps.

PREMIÈRE MOITIÉ

Le match doit être joué par les États-Unis, pour des raisons de classement. Et en effet, ils le font, prédictions confirmées. L’équipe nationale de Berhalter commence immédiatement à un rythme très élevé, à la 9e minute, la première chance revient à Musa : volée haute du bord. L’Iran essaie de raisonner puis cherche le jeu soudain sur Azmoun : c’est le plan tactique. Mais à la 11e minute, c’est à nouveau Musah qui a poussé Pulisic, dont la tête s’est retrouvée au centre. Le scénario est clair et ne change pas, le jeu américain sur les ailes est enveloppant. L’équipe de Queiroz tente de frapper à la 20e minute : Taremi reçoit à la limite du hors-jeu mais juste dans la surface sa passe décisive pour Azmoun est interceptée par Ream. Il se joue quasiment en demi-terrain. À la 28e minute, un tir de Sargent a atteint Weah, mais l’attaquant au lieu de contrôler confortablement avec ses pieds a tenté une tête improbable qui s’est avérée faible entre les mains de Beiranvand. Weah encore – nous sommes à la 33e minute – termine haut avec son pied droit. Le problème pour les États est simplement de trouver l’avantage. Ce qui arrive, presque inévitable, à la 38e minute : McKennie coupe parfaitement le terrain pour Dest, la tête du joueur de l’AC Milan pour Pulisic qui met à l’intérieur du pied droit. L’attaquant de Chelsea se blesse également sur l’occasion, percutant le gardien : il sortira à la pause, remplacé par Aaronson. Usa encore : Sargent à la 42e minute ne ferme pas bien du pied droit, puis à la 45e minute une contre-attaque orchestrée par ses soins n’est pas correctement terminée par Weah. Weah qui a effectivement doublé en pleine reprise, puis annulé par le Var pour hors-jeu. Il y a un instant, Queiroz avait remplacé Mohammadi par Karimi.

DEUXIÈME PARTIE

Deux changements, un de chaque côté. Aux USA celui déjà décrit par Pulisic, en Iran Azmoun sort pour Ghoddos. Seul ce dernier, à la 7e minute, a eu la première vraie chance sur sa tête, mais le ballon est parti haut. Cinq minutes plus tôt, c’était Sargent, sur un signal d’Aaronson, qui avait donné un coup de pied trop central. Non pas que le scénario de la seconde mi-temps change beaucoup, du moins au début, même si l’Iran doit chercher l’égalisation. Le milieu de terrain américain domine, entre McKennie, Adams et Musah. Seul le joueur de la Juventus, à la 20e minute, quitte le terrain pour Acosta. En attendant, l’Iran tente de remonter le centre de gravité et le pressing. À la 24e minute, Musah a une bonne chance avec un coup franc de 18 mètres, mais son pied droit n’est pas précis. Queiroz effectue trois autres changements : en dehors de Gholizadeh, Hajisafi et Noorollahi pour Ansarifard, Torabi et Jalali. De l’autre côté – nous sommes à 13′ de la fin – Wright prend le relais de Sargent, puis 4′ plus tard Weah et Dest sortent pour Zimmerman et Moore. Les Etats-Unis semblent désormais en avoir moins, l’Iran prend le terrain, sans se rendre vraiment dangereux. A la 36e minute un centre de Pouraliganji dans la surface est contesté, l’Iran proteste pour un possible contact de la main de Moore, mais il n’y a pas d’intervention du Var, Adams et ses coéquipiers se défendent. On est dans le sprint : à 3′ de la fin une contre de Musah n’est pas bien finie. Neuf minutes de récupération. La troisième de ces occasions Iran : le coup franc du gauche de Ramin et la tête torsadée de Pouraliganji (probablement déviée, même si le corner n’est pas accordé) qui ne s’éloigne pas du poteau de Turner. A la 98e minute autres protestations Iran : contact dans la surface entre Taremi et Carter-Vickers, mais ni l’arbitre ni le Var n’interviennent. Il y a du temps, en revanche, pour une chance perdue de Wright sur la contre-attaque. Pas mal pour les États-Unis : la joie est pour eux.



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