Le directeur sportif Ausilio à Doha a fait des rapports positifs sur les 2 milieux de terrain. Mais au milieu aime aussi le capitaine des USA Adams. Le rêve est toujours Thuram
La mission du directeur sportif Piero Ausilio au Qatar est terminée, pas celle de l’Inter. Demain le directeur sportif rentrera en Italie mais en attendant son adjoint Baccin est déjà arrivé à Doha. Un chiffre d’affaires attendu, afin de ne rien négliger. En attendant, cependant, le directeur sportif des Nerazzurri reviendra avec un nouveau nom à l’ordre du jour : Alexis Mac Allister, le milieu de terrain argentin de Brighton, a envoûté l’homme de l’Inter par sa qualité et son intelligence tactique. Mac Allister est l’exemple le plus classique d’un milieu de terrain box to box – pour le dire en anglais – c’est-à-dire capable de garantir la solidité et l’équilibre sur le terrain : bon à l’interdiction, très bon à la mise en place. Il sait mettre en place et accompagner la manœuvre, il peut s’insérer sans ballon ou aller chercher un tir de l’extérieur. Mère d’origine molise, père d’un ancien footballeur, Alexis a évolué en Argentine dans les clubs de Maradona : parti des Argentinos Juniors, il est passé par Boca avant de débarquer en Europe. L’arracher à Brighton ne sera certainement pas facile, aussi parce que le coût est déjà très élevé (au moins 30 millions) : cinq buts en 14 matches de Premier League cette année, 13 buts en 86 matchs au total pour Brighton. Négociation difficile, mais l’Inter reste vigilant.
Quand Ausilio a organisé le voyage au Qatar, il a d’abord vérifié les dates, les heures et les stades des matchs américains. La raison est simple : Yunus Musah a longtemps été le premier nom sur la liste de souhaits pour l’Inter du futur. Ausilio a pu le voir à la fois avec le Pays de Galles et avec l’Angleterre, où Musah a confirmé les anciennes impressions. Il n’a que 19 ans, mais avec une personnalité hors du commun et un physique et une technique au top : l’Inter étudie le blitz pour devancer la concurrence et éviter les enchères dangereuses. Certes, Valence a besoin d’argent et ne fera pas de rabais, mais le club espagnol sait déjà qu’il ne pourra pas profiter des performances de ce jeune globe-trotter du ballon, né à New York, élevé à Castelfranco Veneto et devenu une star du football. à l’Académie d’Arsenal. Il a porté le maillot des jeunes de l’Angleterre pendant des années, avant de décider de représenter les États-Unis (déjà 21 sélections) avec un succès immédiat. Le prix de Yunus coûte au moins 20 millions, un chiffre qui n’est pas à la portée immédiate de l’Inter qui étudie la possibilité de lui contracter un prêt onéreux avec droit/obligation d’achat. Un comme celui-ci modifie l’équilibre et vaut le sacrifice économique.
Marcus Thuram a été le point culminant de la mission mondiale. Pour quelqu’un comme ça, expirant en juin, même l’impossible doit être fait pour pouvoir l’amener à Milan. Thuram est une cible de l’Inter depuis des années et les Nerazzurri se sont vraiment rapprochés de lui à l’été 2021, lorsque le malheur l’a durement touché. L’histoire est bien connue : après la vente de Lukaku à Chelsea, Marotta et Ausilio préparent le blitz pour le fils de l’art, défié en Ligue des champions avec le Borussia Mönchengladbach. Des contacts frénétiques et quotidiens aboutissent au oui du joueur, mais alors que l’affaire entre les clubs s’enclenche, Marcus se brise la collatérale médiale de son genou droit. L’accord a échoué, l’Inter a détourné Correa et a investi 30 millions. Aujourd’hui, Thuram vaut plus que ce montant, mais il peut l’obtenir pour beaucoup moins cher : même gratuitement l’été prochain, mais vous devez obtenir le oui du joueur en janvier. C’est pourquoi Ausilio a rencontré les représentants du joueur au Qatar, sur lesquels d’autres grands européens se sont déjà déplacés : la proposition de l’Inter est sérieuse, mais l’ombre du Bayern risque de faire exploser les plans des Nerazzurri. Thuram réfléchit, mais il joue carte blanche : pour l’arracher à la compétition, il faudra avancer l’opération en janvier, comme l’Inter l’avait fait en 2020 avec Eriksen, expirant de Tottenham. Ensuite, l’Inter a coupé un chèque de 20 millions pour le Danois, aujourd’hui peut-être que 10 pourraient suffire à convaincre Mönchengladbach, déjà résigné à perdre Thuram à zéro, à sa meilleure saison de sa carrière, avec 10 buts en 15 matchs en Bundesliga.
Comme ci-dessus, avec en plus l’émerveillement. Ici, imaginez aller suivre les Etats-Unis pour obtenir une confirmation supplémentaire sur un but puis être percuté par un autre joueur, sur le papier moins clinquant mais en fait d’une grande substance. Le parcours de Piero Ausilio a donné à l’Inter une nouvelle idée pour le demi: avec Musah, au cœur du jeu américain, il y a un garçon de 23 ans qui joue déjà avec le brassard de capitaine et semble être partout. Tyler Adams est le dernier nom affiché dans le carnet du directeur de l’Inter, prêt à rédiger son rapport. Non pas qu’Adams n’était pas déjà présent dans les fichiers du club, mais le regarder en direct a accru le désir d’Ausilio de tenter de l’habiller en Nerazzurri. Si quoi que ce soit, le problème est qu’Adams, 23 ans, a récemment été acheté par Leeds et en Premier League, il démontre déjà qu’il a les qualités et les attributs pour s’imposer à l’international. Et face à l’Angleterre, il n’a pas cédé un pouce à ses adversaires, se doublant du double rôle d’interdicteur et de raider. Avec Leeds, il compte 13 apparitions, toutes en tant que titulaire et remplacé à une seule occasion : en juillet, le club anglais a versé 17 millions d’euros à Leipzig pour l’avoir, le liant au club avec un contrat jusqu’en juin 2027. Bref, le l’opération est déjà comme cela semble très complexe, mais l’Inter veut s’inscrire à la course, s’il y a une chance.
29 novembre 2022 (changement 29 novembre 2022 | 07:45)
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