Le député N-VA Freilich après le piratage de la police de Zwijndrecht : « Verlinden aurait dû mieux anticiper »


Après l’importante fuite de données à la police de Zwijndrecht, révélée par VTM NEWS et HLN, le député Michael Freilich du parti d’opposition N-VA répond que la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) aurait dû mieux anticiper et agir de manière plus proactive autour la cyber-sécurité. Le parti lui posera également des questions parlementaires ainsi qu’au Premier ministre Alexander De Croo (Open Vld). Il y a aussi une facture. Pendant ce temps, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld) demande une consultation avec Verlinden et les zones de police locales.


Yorick Dupon



La source:
propre couverture, VTM NEWS

En raison du piratage, que VTM NEWS et HLN ont mis au jour, des milliers de plaques d’immatriculation, des amendes flash et des PV avec des photos de mineurs se sont retrouvés sur Internet. Ils proviennent d’un réseau interne mal sécurisé de la zone de police de Zwijndrecht.

Le député Michael Freilich est consterné par le piratage. Selon le politicien N-VA, la faute n’incombe pas entièrement au chef de la police de la zone de police de Zwijndrecht, mais le ministre Verlinden aurait dû mieux anticiper. Il le dit par téléphone à HLN.

Pour Freilich, il devrait y avoir une interdiction de stocker des données sensibles avec les zones de police locales. Le groupe parlementaire N-VA déposera également un projet de loi en ce sens. Il serait également préférable de gérer ce type de systèmes informatiques de manière centralisée par la police fédérale et non zone de police par zone de police. Mais cela doit être décidé par le gouvernement lui-même, car un parti d’opposition ne peut rien faire pour le faire.

Des questions parlementaires sont également posées à Verlinden et au Premier ministre De Croo (il est responsable de la cybersécurité, ndlr). Freilich veut savoir qui était au courant de la violation de données et quand, quelles leçons ont été tirées de l’incident et quelles mesures le gouvernement prend pour mieux protéger les données de la police.

Officiellement, le ministre de l’Intérieur ne s’est pas encore prononcé sur l’affaire. « Nous ne pouvons fournir aucune information supplémentaire à cet égard. L’enquête est en cours », a déclaré jeudi le gouvernement à VTM NEWS.

Van Quickenborne répondra à l’affaire vendredi, au début du cabinet principal. Il veut une consultation avec Verlinden et les zones de police locales. « Il faut aussi investir de manière préventive pour améliorer la sécurité du réseau, y compris celle de la police », dit-il à Karel Lattrez.

Lire aussi : L’une des plus grandes violations de données policières jamais réalisées : un pirate lance des amendes pour excès de vitesse, des plaques d’immatriculation et même des photos d’enfants maltraités dans la rue (+)

Photomontage HLN. De gauche à droite : le député Michael Freilich (N-VA), la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V) et le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld). © Belga Photo



ttn-fr-34