Peskov a salué l’idée de Zelensky d’un référendum en Ukraine


L’Ukraine est un État souverain qui peut mener ses propres procédures internes dans le cadre des négociations avec la Russie. C’est ce qu’a déclaré l’attaché de presse du président russe Dmitri Peskov aux journalistes. TASS.

« L’Ukraine est un État souverain, et il peut et doit y avoir une sorte de procédures nationales », a-t-il déclaré, répondant à une question sur la façon dont le Kremlin envisage l’idée de Kiev d’organiser un référendum sur les négociations avec la Russie.

Dans le même temps, Peskov a noté que la divulgation des détails du processus de négociation pourrait nuire : « Nous sommes convaincus qu’à l’heure actuelle, les rendre publics ne peut que nuire au processus de négociation, qui est déjà beaucoup plus lent et moins significatif que nous le ferions. comme », a ajouté le secrétaire de presse du président de la Russie. La délégation russe, selon ses termes, « a pleine autorité », ainsi que l’expertise nécessaire et « la volonté politique du chef de l’Etat ». « C’est ensuite au tour de nos homologues ukrainiens », a résumé Peskov.

Zelensky s’engage à proposer des compromis avec la Russie lors d’un référendum

L’idée d’organiser un référendum sur la recherche de compromis entre la Russie et l’Ukraine a été avancée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans une interview avec Suspilne. Il a expliqué cela en disant que les accords potentiels nécessiteraient des changements dans la législation ukrainienne, y compris la Constitution du pays. « J’ai expliqué à tous les groupes de négociation : quand on parle de tous ces changements, et ils peuvent être historiques, on n’ira nulle part, on arrivera à un référendum. Le peuple devra dire et donner une réponse sur certains formats de compromis. Mais ce qu’ils seront est déjà une question de conversation et de compréhension entre l’Ukraine et la Russie », a déclaré Zelensky.

La Russie et l’Ukraine négocient pour résoudre le conflit dans le cadre de délégations ; au 22 mars, les parties avaient déjà tenu quatre rounds. Les trois premiers cycles de négociations se sont tenus en personne les 28 février, 3 et 7 mars sur le territoire de la Biélorussie. La quatrième étape s’est déroulée en plusieurs étapes en mode visioconférence.



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