De BZ/dpa
Dans quelques heures, la circulation reprendra sur un tronçon de la Friedrichstrasse à Berlin qui est interdit aux voitures depuis plus de deux ans – au moins pour un certain temps.
Mercredi soir à minuit, le blocage des voitures entre French et Leipziger Strasse sera levé, a annoncé mardi l’administration de l’environnement et de la mobilité à la demande de la dpa. Auparavant, les assises, les plantations, les vitrines et le balisage d’une piste cyclable avaient été retirés de la rue.
Le Sénat et la préfecture de Mitte font ainsi suite à une décision du tribunal administratif, qui a déclaré le blocage illégal le 24 octobre. La sénatrice Bettina Jarasch (Verts) s’est abstenue de faire appel de la décision auprès du Tribunal administratif supérieur, mais a clairement indiqué qu’elle s’en tenait à son projet d’une promenade sans voiture sur la Friedrichstrasse.
À cette fin, le bureau de district est en train de transformer la rue en zone piétonne, qui devrait être achevée d’ici la fin de l’année. Jarasch a récemment expliqué que la circulation automobile serait alors définitivement supprimée de la Friedrichstrasse et qu’un nouvel espace urbain y serait créé. Depuis lundi, la circulation des vélos est parallèle à la Charlottenstraße, qui est désormais une rue cyclable.
Le marchand de vin a gagné le processus
Le test de circulation de la Friedrichstrasse, qui a toujours été controversé, a commencé en août 2020. Depuis, l’automobile est taboue sur le rayon en question, qui compte de nombreuses boutiques, dont le grand magasin des Galeries Lafayette. Cependant, la reprise espérée pour la rue commerçante – qui a parfois dépassé le Ku’damm, mais a ensuite connu des problèmes croissants – ne s’est pas matérialisée jusqu’à présent.
Un marchand de vin avec un magasin dans la Charlottenstrasse s’était plaint de la fermeture en cours. Elle ne voulait pas accepter qu’aucune voiture ne soit autorisée à circuler sur la Friedrichstrasse, même si l’essai routier d’un an s’est terminé en octobre 2021.
Le tribunal administratif a accepté et a conclu qu’il n’y avait aucune base légale pour le blocage dans le code de la route. Les autorités pourraient restreindre ou interdire l’utilisation de certains itinéraires pour améliorer la sécurité routière, mais pas pour améliorer la qualité de vie.