Pesaro écrasante, +28 à Brindisi. Retour de Naples, succès au sprint dans le choc direct avec Trévise
Le sept sur sept du championnat de Virtus Bologna vient résister en finale au retour de Trento après la belle entame des hommes de Scariolo. En difficulté en Europe, Milan ne s’étire devant Trieste qu’en fin de troisième quart-temps puis s’étale. Mais la nouvelle du jour est la deuxième défaite consécutive de Tortona, terminée à -15 à Brescia.
TRENTO-VIRTUS BOLOGNE 64-71
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Dans une arène du groupe BLM presque d’autres temps vient la septième victoire en autant de défis dans le championnat LBA Serie A pour Virtus Bologna de l’entraîneur Sergio Scariolo qui s’impose sur un Trento positif. Départ lancé des invités qui, entraînés par l’inspiration offensive de Nico Mannion et la lucidité de Mickey et Bako encaissent le coup, se refermant sur 10-20 au son de la première sirène. Les “vublacks” continuent sans se laisser démonter un ballon de basket en béton composé d’une défense asphyxiante et d’une attaque raisonnée : l’Aquila s’en sort pourtant à distance en frappant de l’arc des trois points avec les Lettons Grazulis et Crawford (23-32) , mais les invités poussent à nouveau fort sur l’accélérateur, se refermant sur 27-44. Le défi est loin d’être gagné : les noirs et blancs montent à coups, brisant progressivement le rythme d’une Virtus en difficulté. Touchant -6 à la 35e minute, les garçons de Coach Molin tentent le tout avec la verve offensive d’un Flaccadori meurtri, échouant cependant à clore positivement la remontée et cédant les deux points aux leaders.
Trente : Crawford 17, Atkins 15, Grazulis 9
vertus : Mannion 15, Cordinier 13, Belinelli 9
Milan-Trieste 98-81
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Milan s’impose et déborde en quatrième période après avoir souffert, et pas qu’un peu, face à Trieste pendant près de 30 minutes. Mitrou-Long et Hall sont ceux qui donnent le virage depuis le périmètre, l’apport dans la zone colorée du duo Davies-Biligha est également précieux. La grande soirée d’un Bartley sauvage (28 avec 8 rebonds) ne suffit pas aux convives. Frappe gaucher et réponse au départ, Gaines et Hall sur la feuille de match, 3-3. Match qui ne décolle pas en termes de rythme, Pangos tente de donner de l’éclat à l’attaque milanaise, 12-5 après le mous à trois points de l’ancien Zalgiris. Les Giuliani qui mordent en défense ne baissent pas les bras, l’impact du vénéneux Bartley dans les conclusions en transition est important, 14-13. Courez et tirez avec des résultats mitigés pour les garçons de l’entraîneur Legovich, deux bons jeux de Voigtmann donnent à Olimpia le plus 6 à la fin du premier quart-temps, 25-19. Rebattez les cartes coach Messina qui cherche un nouveau souffle depuis le banc, c’est Mitrou-Long qui bouscule l’attaque des champions d’Italie, Davis y maintient Trieste avec le panier de moins 4, 30-26. Moment magique pour les invités qui accrochent l’incursion de Bartley, c’est Pacher qui envoie la flèche avec un triple avant, 30-33. L’AX peine à trouver des harmonies offensives qui glissent à moins 7 après la reprise, avec le dunk, de Bartley, et le panier de Davis, 32-39. Avec un peu de chance, et avec le grand talent de Mitrou-Long, Milan trouve un moins 1 inattendu, le buzzer beater de Bartley du corner clôt la première mi-temps, 38-42. Réaction milanaise après la longue pause, Melli ouvre le feu de l’arc imité par Pangos, Hall scelle la passe, 49-48. Le culot et le courage ne manquent pas à Trieste, Lever pour la contre-attaque d’une bombe frontale, 51-53. Les champions d’Italie s’accrochent aux rebonds offensifs dans la série et à San Mitrou-Long, Olimpia prend l’avantage à l’avant-dernière sirène, 65-57. L’AX est déverrouillé et retrouve désormais certitude et fluidité, le superbe travail de peinture de Biligha est fondamental, Hall en transition pour la première marge à deux chiffres, 72-61. C’est l’échappée décisive pour Milan qui boucle les comptes après l’anti-sportif scellé par Biligha, 77-64.
Milan : Mitrou-Long 23, Hall 18, Davies 16
Trieste : Bartley 28, Gaines 12, Pacher et Davis 10
Le gros match de la septième journée de la Lba s’achève sur le succès de Brescia qui interrompt la série négative de 3 défaites en imposant le deuxième arrêt consécutif loin de Tortona. Sans Cain, les bianconeri ont chassé les hôtes pendant 40′, qui ont pris le terrain sans Caupain. L’équipe visiteuse démarre bien (4-10) sauf à subir le retour véhément de Brescia (22-13) traîné par Gabriel et Petrucelli. Brescia est lucide et cynique et dans le deuxième quart-temps il prolonge pour atteindre +16 (41-25), porté par Della Valle. Après la pause Tortona revient dans le match grâce à Macura et Daum (47-45) protagonistes de la pause 13-4 : Della Valle avec 7 points d’affilée fait remonter Brescia +10 à la 30e minute (61-51) . 10′ dernières minutes de contrôle pour Brescia qui a profité du break pour les équipes nationales, emmenées par Della Valle et Petrucelli ; pour Tortona une défaite résultant d’un match joué sous les rythmes habituels, les bianconeri étant obligés de subir la défense de leurs adversaires, ce que fait habituellement Tortona. (Alberto Banzola)
BRESCIA : Della Valle 23, Cournooh 14, Petrucelli 11
TORTONE : Macura 14, Daum 11, Severini 11.
Napoli a renoué avec le succès après deux défaites consécutives en récupérant un match que Trévise a commandé avec autorité pendant 25 minutes et en le remportant deux fois en finale avec les excellents débuts de Davis. Trévise mène le jeu dans le 1er quart-temps, les hommes de Nicola se montrent plus organisés et surtout plus réactifs et après 4-9 à la 3′ arrive le 10-18 à la 7′ qui oblige Buscaglia au temps mort. Napoli semble ressortir rafraîchi, les paniers d’Howard et Johnson les ramènent mais au détour du premier intervalle l’équipe visiteuse s’échappe à nouveau avec le bon impact de Faggian et Simioni (17-28 à la 13e minute). Le tournant de Buscaglia est une zone 3-2 avec laquelle les locaux reviennent à -1 avec 50″ à jouer dans le 3e quart-temps : Trévise s’énerve, Sokolowski prend un entraîneur pour les protestations et Napoli le convertit dans le 4-0 qui vaut le coup d’être dépassé sur 62-59 de la 30′. Et l’écart se creuse encore en début de 4e période avec Howard et Stewart qui marquent 71-63 à la 33e minute. A 2’40” il est égal à 75, Michineau le débloque en pénétration, puis Stewart stoppe Sokolowski mais c’est Williams, à 30” de la sirène, qui place le play-game en tapant le tap-in 81-77 pour le panier. Uglietti et Stewart le ferment de la ligne. (Léonard Balletta)
Naples: Williams 18, Howard 18,
Davis 13
Trévise : Iroegbu 25, Cooke 13, Sokolowski 13
Brindisi-Pesaro 74-102
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Pesaro sans Delfino et Tambone submerge Brindisi, inscrivant 102 points sur la feuille de match et dominant un match conditionné par un départ désastreux pour les hôtes. Avec une série de 16-0, les Marches obligent Happy Casa à rester bredouille en attaque pendant plus de 6′ du jeu de barrage, jusqu’au premier panier de la soirée à Minuit à 3 points. A partir de ce moment, les habitants de Brindisi ont tenté d’entrer dans le jeu avec la conscience de devoir gravir l’Everest pour redresser une soirée très noire. Vitucci révolutionne le quintet, ne laissant que Perkins sur le carreau : le choix s’avère payant puisque Brindisi réduit de moitié le désavantage en fin de premier quart-temps avec un triplé de Dixson (10′, 11-19). Pesaro, au contraire, continue de garder le commandement des opérations (75% de 2 et 57% de 3) en jouant surtout en équipe et avec une défense de zone qui rajoute encore quelques maux de tête aux Pouilles. A la 15e minute, Carpegna est remonté avec deux triplés consécutifs de Mazzola et Rahkman ainsi qu’un dunk de l’ancien Visconti, des points qui valent le nouvel avantage maximum. Brindisi retrouve ses joueurs de quintette, mais la musique ne change pas. Pesaro est un bulldozer : il vire en fin de première mi-temps avec 18 points d’avance (34-52) résultat d’une domination totale. De retour sur le terrain, Carpegna est monté à +31 (27′, 46-77) un instant avant l’expulsion de Perkins capable d’encaisser un coach puis un antisportif en quelques secondes. Avec son entrée dans le tunnel des vestiaires, les derniers espoirs de retour d’un Happy Casa bien gênant s’évanouissent, lui aussi contraint à -34 (55-89) à 9′ de la fin d’une longue agonie. (Joseph Mazzone)
Toasts: Burnell 18, Bowman 11, Minuit, Dixons 10.
Pesaro : Rahkman 24, Tote 17, Kravic 16, Moretti 12, Gudmundsson 10.
Sassari-Scafati 86-67
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Les débuts de l’entraîneur Caja sur le banc n’apportent pas les résultats escomptés pour Scafati, dans le derby de l’expérience de Serie A, c’est Bucchi qui a le dessus, avec Sassari mortel de loin dans la première partie du match et bon à la gestion après la pause longtemps. Sassari a mieux démarré, capitalisant sur la journée de tournage de Bendzius, une phrase de 6,75 à laquelle Scafati est incapable de trouver une solution; Caja fait immédiatement place au nouveau venu Butjankovs et le Letton, tente de donner une nouvelle dimension à la peinture de Givova, sans toutefois avoir un impact important. Le match est plein de fautes qui interrompent souvent le rythme, Scafati accuse davantage cette situation, tandis que Sassari est bon pour rester clair, construisant également +17; Le temps mort de Caja en fin de période vaut le break invité et les déplacements sur la ligne compensent les mauvais jours de tir de l’ex du jour Logan et ses coéquipiers : 45-36 à la 20e minute. Après la longue pause, la réaction attendue de Scafati s’arrête avec une belle passe de Pinkins et Logan en début de troisième quart-temps, une pause qui vaut -4, mais aussi le temps mort qui ouvre en fait le long terme qui oriente le jeu pour Sasari. Après la minute demandée par Bucchi, Jones prend le fauteuil et, secondé par l’habituel Bendzius, met en place un break de 22 à 6 qui vaut +20 pour le Dinamo et de fait, la victoire de Sassari avec 10′ d’avance. Le dernier quart-temps n’est que pour les statistiques et pour permettre à Stephens d’un côté et Butjankovs de l’autre d’essayer des matchs avec leurs nouveaux coéquipiers, avec Sassari toujours lucide dans la gestion de l’avance.
Sasari : Bendzius 24, Jones 19, Treier 10
Scafati : Logan 20, Pinkins 19, Rossato 10
20 novembre 2022 (changement 20 novembre 2022 | 22:00)
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