Prêt : les prénoms modernes ont de plus mauvaises chances


Les prénoms ont-ils un impact sur le fait qu’une personne reçoive ou non une offre de financement de sa banque ? Le portail de comparaison Verivox s’est penché sur cette question. À cette fin, les 50 noms masculins et féminins les plus courants parmi plus de 100 000 demandes de prêt à tempérament ont été examinés dans une analyse anonyme. Les critères pris en compte étaient l’âge et les revenus moyens, le taux de disponibilité et le montant moyen du prêt. Seules les demandes de renseignements demandées via Verivox ont été incluses. 200 à 2 000 demandes de crédit ont été comptabilisées pour chaque prénom.

Les prénoms modernes réduisent les chances

Le nom Kevin marque le pire. Seuls 61% des hommes portant ce prénom reçoivent une ou plusieurs offres de financement. Pour les hommes nommés Marcel, 65 % reçoivent une offre. Les prospects en prêt nommés Nico ou Pascal ont des chances légèrement meilleures. 67% des hommes portant ce prénom reçoivent une offre de financement. Près de 50 % des femmes nommées Jasmine obtiennent un crédit. Les candidats dont les noms sont Jessica ou Michelle sont légèrement plus susceptibles de recevoir un prêt. Le taux d’approvisionnement ici est de 60 pour cent.

Les hommes portant le nom de Dirk ont ​​particulièrement de bonnes chances d’obtenir une approbation de prêt. Ici, seulement environ une demande de financement sur dix se termine sans succès. De toutes les femmes interrogées, les femmes nommées Birgit ont les chances les plus élevées de recevoir une offre bancaire (81%). De tous les consommateurs qui ont soumis une demande de prêt via le portail Verivox, 72 % ont reçu au moins une offre de financement.

Relation entre l’âge, le prénom et l’emploi

La question se pose de savoir pourquoi la probabilité d’obtenir un financement par emprunt est corrélée au prénom du consommateur ? Oliver Maier, directeur général de Verivox Finanzvergleich GmbH, a expliqué à Verivox que le prénom de l’intéressé n’est pas pertinent pour la banque lors de la vérification d’une demande de prêt. C’est plutôt la structure par âge qui est responsable de la disparité des quotas d’offre. Par conséquent, les noms qui sont courants chez les jeunes adultes d’environ 30 ans ont un taux d’offre plus faible. Ces prénoms, plus fréquents chez les 45-55 ans, sont donc plus fréquemment proposés au financement. Comme le souligne Oliver Maier, les critères de sécurité et le montant des revenus mensuels jouent un rôle important pour la banque lors de l’évaluation de la solvabilité. Maier cite le fait que les jeunes sont plus susceptibles de travailler sur une base temporaire et gagnent moins en moyenne que les personnes plus âgées dont les carrières sont plus avancées.

M. Wieser/éditeurs finanzen.net

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