Superbonus et copropriétés : course aux résolutions à 24 pour sécuriser 110% en 2023

Discours différent pour les maisons unifamiliales : maisons et lofts devront composer avec au moins trois scénarios. Le premier est celui des sujets ayant réalisé au moins 30% des travaux au 30 septembre. Pour eux, jusqu’à présent, il restait jusqu’au 31 décembre pour payer les travaux, obtenant 110% ; cependant, il sera possible d’arriver jusqu’au 31 mars. Le deuxième scénario est celui des personnes qui, dans ces propriétés, dépensent de l’argent dans les dernières semaines de 2022. Pour eux, il n’y a que des bonus mineurs ; 110% arrêté le 30 juin.

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À partir du 1er janvier 2023, nous tombons dans le troisième scénario des maisons unifamiliales. Seuls ceux qui remplissent deux conditions principales pourront réaliser des travaux avec un abattement de 90% : ils devront travailler sur l’habitation principale et ils devront disposer d’un revenu qui, sur la base du calcul du quotient familial, ne dépasse pas 15 mille euros. Autre limite : seules les dépenses effectuées par les titulaires de droits réels sur le bien seront admises. Par conséquent, les locataires, les emprunteurs et, probablement, les concubins sont exclus.

Ainsi, le nouveau quotient familial fera son entrée : il consistera à diviser la somme des revenus des ménages par un coefficient calculé sur le nombre de composantes. Le contribuable vaut un, tout comme le conjoint, un membre de la famille vaut 0,5, deux membres de la famille un et trois membres de la famille ou plus deux. Par rapport à l’Isee, les actifs ne sont pas pris en compte.

Enfin, il y a la manœuvre sur l’attribution des crédits, déjà très critiquée. Pour les interventions superbonus, les crédits transférés peuvent être étalés sur dix ans (contre quatre actuellement). De cette façon, ils deviennent plus gérables car, en théorie, les acheteurs peuvent compter sur une plus grande capacité fiscale. Le problème, cependant, est que l’allongement du délai augmente le coût financier des opérations. Pour les banques, cette extension représenterait une perte ; pour les entreprises qui vendent des crédits, en revanche, une charge supplémentaire devrait être supportée. En d’autres termes, les crédits seraient vendus à environ 20 % de moins qu’ils ne le sont actuellement. Bref, le mécanisme ne fonctionne pas très bien : le gouvernement devra perdre la main pour vraiment relancer le marché des transferts.



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