Soudain, les propagandistes de Poutine remarquent les conséquences des sanctions : « Tout ce que nous avons est occidental »

L’économie russe a été durement touchée par les nombreuses sanctions occidentales qui ont suivi l’invasion russe de l’Ukraine. La Russie est désormais officiellement en récession, après une baisse de 4% de son produit intérieur brut (PIB) au troisième trimestre. Les importations ont également fortement baissé.

Lorsqu’un invité d’un talk-show à la télévision d’État russe suggère que la Russie devrait tout nationaliser, les autres membres du panel notent à quel point la Russie est dépendante des importations occidentales.

Le train à grande vitesse russe Sapsan (un modèle de la société allemande Siemens, ndlr) ne circulera plus, prédit un propagandiste. « Qu’est-ce qu’on va conduire ? Qu’allons-nous appeler ? Qu’est-ce qu’on fait? On s’en est occupé ? », se demande-t-on.

« Supposons que nous poursuivions les auteurs en justice », semble-t-il. « Mais cela ne nous donnera pas un autre Sapsan. Ou un avion. Nous n’avons pas d’avion long-courrier. Oui, tout ce que nous avons est occidental. On peut maintenant tout nationaliser, mais qu’est-ce qu’on fait le lendemain ? C’est une simple question sans réponse satisfaisante.

Les principaux biens importés par la Russie sont les véhicules, les machines, les pièces détachées et les équipements électriques. En septembre, les importations russes ont chuté de 66,6 % en volume par rapport au même mois de l’année dernière.



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