Prix ​​​​de l’essence: comment ils se sont passés cette semaine et comment ils seront

Les prospections de Staffetta Quotidiana montrent une tendance à la hausse et un faible niveau de stocks. En détail, les prix moyens de l’essence, du diesel, du GPL, du méthane pour les voitures et les prévisions

Andréa Tartaglia

@
andrea_tarta

04 novembre

-Milan

Ce sont des jours de tranquillité relative sur le front du carburant automobile. Non pas que les prix soient revenus aux niveaux d’avant le grand incendie qui a commencé au printemps mais – aussi grâce au ciseau d’accise valable jusqu’au 18 novembre – le niveau atteint au cours des deux dernières semaines permet au moins d’affronter la station-service avec plus de sérénité . Mais attention à ne pas tomber dans l’optimisme facile, nous sommes dans une phase extrêmement turbulente au niveau international, et après quelques semaines de baisses modérées, une nouvelle phase haussière semble apparaître sur les prix de l’essence, du diesel, du GPL et du méthane pour les voitures. Des prix qui pourraient se retrouver sous la pression des fortes hausses des prix des produits raffinés enregistrées ces trois derniers jours sur les marchés internationaux du pétrole. Des hausses justifiées à leur tour par des fondamentaux haussiers – surtout le niveau des actions mondiales toujours très bas.

TARIFS EN MODE SELF-SERVICE

Selon les conclusions de Relais quotidien actualisé au 4 novembre, le prix moyen national de l’essence en mode libre-service est de 1,684 euros le litre, le diesel 1,863 euros le litre, le GPL 0,775 euros le litre, le gaz naturel 2,188 euros le kg.

TARIFS EN MODE SERVI

Relais quotidien rapporte également les prix moyens des carburants en mode servi, dans ce cas l’essence marque 1,828 € le litre, le diesel 2,004 € le litre, le GPL 0,772 € le litre, le méthane 2,295 € le kg.

MÉTHANE ET GPL AUX ANTIPODES

Un certain soulagement vient pour ceux qui se tournent vers le méthane, qui après avoir dépassé des pics bien au-dessus de 3 euros/kg voyage désormais autour de 2,5 euros/kg, grâce à la baisse des prix internationaux du gaz. Un niveau qui reste insoutenable pour ceux qui voyagent au méthane, et ce n’est pas un hasard si les ventes de voitures au gaz naturel ont chuté de 65 % depuis janvier. Discours diamétralement opposé pour le GPL dont, après le pic de mars dans le sillage des autres produits énergétiques, le prix n’a fait que baisser. Et les immatriculations de voitures neuves augmentent : sur les dix premiers mois de 2022 on note un + 5 %, contre un marché global en baisse de 14 %.





ttn-fr-4