Reis doit résoudre ces problèmes S04


Après des journées chaotiques pour le club, le FC Schalke 04 place de grands espoirs dans le nouvel entraîneur Thomas Reis, qui va non seulement insuffler un nouveau souffle au bas de tableau de la Bundesliga, mais aussi apporter calme et continuité au club de Revier chroniquement agité. Pour ce faire, l’homme de 49 ans doit maîtriser le plus rapidement possible un grand nombre de problèmes.

Vulnérable à l’arrière, inoffensif à l’avant et sans idées : Au plus tard, la défaite 2-0 à domicile qui donne à réfléchir lors de ses débuts contre le SC Freiburg dimanche dernier aurait dû montrer à Thomas Reis à quel point il s’est lancé dans une tâche compliquée en tant qu’entraîneur du FC. Schalke.

Avant le match à l’extérieur de l’équipe promue Werder Bremen (samedi à partir de 18h30 dans le ticker LIVE), l’entraîneur doit de toute urgence trouver des solutions aux problèmes les plus urgents.

1. Le FC Schalke marque trop peu de buts

Avec onze buts marqués, les Knappen, avec leurs voisins du VfL Bochum, ont la pire offensive de Bundesliga à ce jour. Il est à noter que l’équipe a d’énormes problèmes pour se placer devant le but adverse depuis le match.

Les victimes de cette évolution sont les joueurs cibles de Schalke : ni le héros de la promotion Simon Terodde (deux buts), ni les nouveaux venus Sebastian Polter (un but), Jordan Larsson et Kenan Karaman (chacun toujours sans but) n’en ont assez dans des situations où ils cassent leurs coups -Les qualités pourraient jouer.

Le milieu de terrain manque clairement de créativité et de vitesse – Reis ne pourra pas évoquer ces déficits. Trouver un système dans lequel au moins certains des attaquants S04 bien connus sur papier pourraient s’emboîter serait un début pour inculquer plus de respect aux adversaires.

2. La défense du FC Schalke n’a pas l’air stable

Après tout : dans le classement interne de la ligue des lignes défensives, S04 n’est qu’avant-dernier derrière Bochum, mais 28 buts encaissés ne sont pas une gloire pour la défense bleu roi.

Surtout, le départ du favori des fans Ko Itakura, qui n’a pas pu être engagé et a plutôt déménagé à Gladbach, n’a pas pu être compensé. Sa compatriote Maya Yoshida, qui a été amenée à sa succession, ne s’est jusqu’à présent pas révélée être le renfort qu’il espérait et a toujours été un risque pour la sécurité en raison du manque de vitesse.

A cela s’ajoute l’étonnante versatilité de Schalke sur coups de pied arrêtés et le taux de duel le plus bas de la ligue (46,58% de duels gagnés). Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a aussi des problèmes de personnel dans l’équipe arrière : six (!) défenseurs ont récemment été absents, dont Thomas Ouwejan récemment.

Une tâche herculéenne pour Reis, contraint d’improviser. Il y a de l’espoir que l’entraîneur de Bochum ait montré un bon sens de la façon de constituer une équipe de manière compacte, même avec une petite équipe.

3. La Veltins Arena n’est plus une forteresse

Il y avait des moments où les adversaires craignaient le voyage à Gelsenkirchen vers le chaudron de la Veltins Arena. En Bundesliga, cependant, le stade est devenu un magasin en libre-service, et il ne reste rien de l’ancienne forteresse.

Seulement quatre points en six matches à domicile ne suffisent tout simplement pas pour un club qui a passé la saison à tenter de rester en championnat. Bien que les mineurs aient récolté deux points de moins à l’extérieur, ils ont au moins montré des signes positifs à plusieurs reprises.

Jusqu’à présent, les fans de Schalke ont soutenu l’équipe comme un seul, même après les défaites, il y a des encouragements au lieu de sifflets. « Je pense que les spectateurs ont un sens très aiguisé. Ils connaissent la situation », a félicité Reis après ses débuts contre Fribourg.

Les fans du FC Schalke ont été avec l’équipe jusqu’à présent

Mais le nouveau supérieur hiérarchique saura également que rester dans la ligue ne sera pas possible sans points à domicile. Reis doit maintenant s’assurer que ses joueurs retournent l’énergie des rangs à leur avantage. Son credo : « Il faut faire en sorte d’être dégoûtant pendant plus de 90 minutes. »

4. Le leadership de Schalke n’était plus harmonieux

À la suite du départ soudain du directeur sportif Rouven Schröder, des informations alarmantes sur des conflits internes ont été révélées. Selon « Sport Bild », la sortie du manager populaire a été un processus qui a duré quelques semaines.

Le fait que le conseil de surveillance ait critiqué ses transferts principalement faibles cette saison aurait d’abord agacé Schröder. L’homme de 47 ans était également contrarié par le fait que le comité n’aimait pas le fait que Frank Kramer, qui a depuis été licencié, se soit vu accorder une clause de départ cet été. L’accusation retentissante : Schröder lui-même ne croyait pas en l’entraîneur.

On dit que le dos du chameau a finalement débordé en ce qui concerne l’engagement de Thomas Reis. Schröder a conclu un accord avec le VfL Bochum pour un montant de 200 000 EUR plus 100 000 EUR supplémentaires en cas de relégation. Cependant, c’était trop pour le conseil de surveillance. On dit que Schröder a réagi à cela avec incompréhension, et peu de temps après, il était parti.

Et que peut faire Reis pour toutes les escarmouches ? A priori rien. L’entraîneur de football vient de rejoindre un club qui a toujours eu du mal à garder les affaires internes dans ses propres rangs.

Mais Reis est désormais l’un des visages du club en public, c’est donc à lui de représenter l’harmonie et l’unité dans la direction sportive vis-à-vis du monde extérieur. Pas si facile compte tenu des contraintes financières du géant du Ruhrpott. Après tout, Reis n’est pas connu pour être un obstructionniste.

Heiko Lütkehus



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