Le sommet sur le climat en Égypte (COP27) qui débute le 6 novembre n’est pas sans débat. Le pays hôte douteux n’est pas connu comme un acteur majeur du climat et ne considère pas les droits de l’homme comme d’une importance primordiale. Néanmoins, la pression internationale s’exerce sur le sommet. C’est un principe « maintenant ou jamais » pour les mouvements climatiques. De nombreux pays envoient donc également leurs chefs d’État au sommet, mais il y a trois grands absents. Ensemble, ils occupent les places 1, 3 et 4 en termes de pollueurs climatiques : la Chine, l’Inde et la Russie. Ils sont responsables de plus de 40 % de toutes les émissions de CO2 dans le monde, mais n’enverront pas leur chef d’État à la discussion climatique la plus importante de l’année.
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