Epargne, la peur de l’avenir pèse sur les familles. Perdre la chance de Pnrr inquiète plus que le travail


Les craintes et les inquiétudes des familles italiennes quant à l’avenir et aux perspectives de redressement du pays augmentent : 76 % sont très inquiètes ou du moins estiment qu’il faut faire très attention. Les plus grandes inquiétudes concernent les perspectives de l’économie nationale, leur épargne et leurs investissements. Mais, étonnamment, l’idée que l’opportunité du PNRR puisse être manquée inquiète plus que le monde du travail. Plus d’un Italien sur 4 sait ce qu’est le plan de relance et de résilience et le rôle important qu’il peut jouer pour le développement vert et des infrastructures. Beaucoup pensent que l’État et l’administration publique joueront un rôle de plus en plus important dans l’accélération de la reprise du pays. En revanche, la part de ceux qui s’inquiètent pour leur niveau de vie après la retraite augmente.

Tels sont quelques-uns des aspects qui ressortent de l’enquête Acri-Ipsos réalisée à l’occasion du 98e anniversaire Journée mondiale de l’épargne qui sera célébrée le lundi 31 octobre à Rome en présence du président d’Acri Francesco Profumo, du président d’Abi Antonio Patuelli, du gouverneur de la Banque d’Italie, Ignazio Visco, et, pour la première fois dans le rôle de ministre d’Economie, de Giancarlo Giorgetti.

La situation de travail ne s’aggrave pas mais le niveau de vie baisse

L’étude intitulée « La valeur de l’épargne à l’ère de l’incertitude » montre qu’au cours de l’année 2022 le souffle d’optimisme de 2021, lié aux perspectives de reprise, s’est perdu, faisant prévaloir les craintes et les inquiétudes tant pour le présent que pour l’avenir. futur proche. L’étude montre une difficulté économique croissante pour de nombreuses familles, accompagnée d’une insatisfaction plus marquée : contre 6% qui sont très satisfaits de la situation économique, 17% estiment ne pas l’être du tout, soit une augmentation de 6 points de pourcentage en 2021. la dégradation des anticipations est liée à l’inflation, mais aussi et surtout aux inquiétudes pour l’avenir.

Les familles touchées par une situation de travail défavorable sont restées globalement inchangées, même si entre-temps le niveau de vie s’est détérioré de 19% (contre 10% en 2021), 38% ont connu des difficultés, tandis que celles qui ont connu une amélioration ne sont que 7% , environ la moitié par rapport à 2021.

La propension à la liquidité reste élevée

Dans ce contexte, comment les familles se comportent-elles avec leur épargne ? Dépenser l’argent disponible ou le garder sur le compte courant est la solution vers laquelle penchent 63% des Italiens (c’était 61% en 2021 ; un chiffre qui reste constant depuis 2001, année du début de l’enquête). Si les deux tiers des Italiens privilégient la liquidité – même si la propension à conserver de l’argent en compte courant est légèrement réduite – les placements perçus comme sûrs comme les fonds communs de placement ou les produits d’épargne postale aussi grâce à la hausse des taux d’intérêt. Il manque un produit d’investissement idéal, même si la brique reste toujours un ancrage sûr.



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