Ces jours-ci, le cycle se déroule à Barcelone San Miguel On Air Barcelone, qui soutient les talents émergents. Le mois dernier, des groupes comme Echando Leña ou Lessus ont présenté leurs propositions dans des endroits aussi intéressants de la ville que El Paraigua ou El Pumarejo et, ce samedi 22 octobre, ce sera au tour de Garza, qui présentera son « électronique évocatrice  » à Espai Niu, où Gigi D’Amico est également confirmé.

Garza est le projet d’Adrián Charlín, un jeune musicien qui, après avoir joué de la batterie dans plusieurs groupes de rock alternatif galicien pendant des années, a enfin réalisé son rêve de se lancer dans une carrière solo en tant que producteur d’électronique.

La musique de Garza aborde des styles tels que l’ambiant, le trip-hop ou l’IDM et est aussi atmosphérique, précieuse et émotionnelle que celle d’artistes tels que Bonobo, Pantha du Prince ou Boards of Canada. D’autre part, en live, il utilise des batteries, des claviers et des synthétiseurs, donc ses concerts ne sont pas seulement une session électronique.

Garza, dont le nom vient de celui d’un oiseau galicien typique, a publié son premier EP en 2021, ‘Alborada’, une « petite histoire de mon enfance dans la clé de la musique instrumentale » qui rassemble « mon propre imaginaire d’une Galice de terre et mer ». Et, cette année, ‘Interferences’ est arrivé, son premier long métrage, dans lequel Garza approfondit sa proposition.

Le goût de Garza pour les ambiances et les textures est évident dans des morceaux comme ‘Bin Jip’, qui rappelle légèrement l’oublié Télépopmusik, mais l’artiste n’a pas non plus peur de se rendre sur la piste de danse, comme c’est le cas dans ‘Arien’. Entre plusieurs coupes de Boards of Canada (‘Crisálida’) et d’autres plus environnementales (‘Mare’ pourrait être de Sigur Rós), ‘Interferencias’ s’avère être un produit très émotionnel et soigné.





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