Sénat, Gasparri : projet de loi reconnaissant les droits de l’enfant à naître

Plus de 500 projets de loi ont été déposés dans cette première législature à la Chambre et au Sénat, mais parmi ceux destinés à être discutés, il y a sans aucun doute celui présenté par le sénateur de la FI Maurizio Gasparri qui vise à modifier la reconnaissance de la capacité juridique de la personne conçue .

Gasparri, projet de loi pour reconnaître les droits de l’enfant

Reconnaître la capacité juridique du conçu. C’est d’ailleurs le but du projet de loi présenté le 13 octobre par le sénateur italien. Un projet de loi voué à être discuté puisqu’il propose de modifier l’article 1 du Code civil, qui prévoit la reconnaissance de l’acquisition de la capacité juridique « dès le moment de la naissance ». Selon le système juridique italien, les droits que la loi reconnaît à l’enfant à naître sont « subordonnés au fait de la naissance ».

Selon l’opposition, le bien-fondé de la loi 194 sur l’interruption volontaire de grossesse serait remis en cause. Un projet de loi que l’opposition définit déjà comme « anti-avortement » et qui serait « aggravé » par l’autre texte, toujours signé par Gasparri, avec lequel il est proposé d’instituer la « Journée de l’enfant à naître ». Des propositions « inédites », commente la présidente des sénateurs du Parti démocrate Simona Malpezzi.

Il y a 338 propositions à la Chambre et 181 au Sénat

Mais les problèmes abordés dans ces projets de loi sont nombreux. Dans les 338 projets de loi reçus à Montecitorio et dans les 181 textes reçus au Palazzo Madama, il est demandé de mettre en place des commissions d’enquête, des journées thématiques, et d’inscrire la protection de l’activité sportive dans la Constitution. Mais il y a aussi des enjeux comme la fin de vie, la protection des animaux, les restrictions sur le cannabis, l’obligation de porter un casque à vélo pour les moins de 14 ans. Pour les sénateurs et députés ayant une ou plusieurs législatures derrière eux, il s’agit souvent d’une répétition de textes déjà présentés dans les législatures passées, mais il y a aussi quelques nouveautés.

Le plus prolifique au Sénat, pour l’instant, est Gasparri lui-même, qui a déposé 17 projets de loi qui concernent, outre la modification de l’article 1 du code civil sur la reconnaissance des droits de l’enfant, des mesures encore plus sévères sur le cannabis. , l’instauration du délit de gestation pour autrui, le rétablissement du 4 novembre comme fête nationale et l’instauration de la « Journée de la vie naissante ».



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