Pas une ceinture cependant. Jelle Engelbosch (N-VA) prend du recul en tant que futur maire de Saint-Trond

« Je maintiens que je suis bien dans ma peau, mais l’atmosphère autour de moi rend impossible de conduire sereinement », a déclaré Engelbosch à TVL lundi soir. Il démissionne également de son mandat d’échevin. « Je suis victime d’une création d’ambiance et de soupçons. Mais à un moment donné, vous devez également prendre en compte l’impact sur les personnes qui vous entourent.

Une enquête d’Audit Vlaanderen a conclu la semaine dernière qu’Engelbosch « pourrait avoir commis des crimes » lors de l’achat d’un terrain dans sa ville natale. L’enquête porte, entre autres, sur la tromperie, l’ignorance délibérée des règles de vente et la contrefaçon.

Engelbosch aurait abusé de sa prescience en 2020 en tant que membre du conseil d’administration de la société municipale autonome d’aménagement urbain de Saint-Trond (AGOST) et en tant qu’échevin de l’aménagement du territoire pour acheter le terrain bien en dessous de la valeur d’une usine d’église locale. Engelbosch a payé 19 euros le mètre carré (47 ares pour 90 000 euros au total). En 2014, la société municipale a acheté plusieurs parcelles adjacentes pour 49 euros le mètre carré.

Code déontologique

Selon Audit Flanders, plusieurs actions d’Engelbosch peuvent être considérées comme des violations du code déontologique des élus locaux à Saint-Trond. Sa position est mise sous pression ces derniers jours au sein de la majorité Truiense (N-VA, CD&V et Open Vld) mais aussi au sein de son propre parti. Les poids lourds limbourgeois Steven Vandeput et Zuhal Demir ont discuté de son dossier au conseil d’administration du parti N-VA lundi matin. Dans l’après-midi, Engelbosch a été convoqué à Hasselt, avec le message qu’il valait mieux pour lui de se retirer.

Pour Engelbosch, c’est une telle chevauchée du paradis à l’enfer. Il n’a été nommé qu’au début de ce mois comme nouveau maire de Saint-Trond. Engelbosch succédera à Veerle Heeren (cd&v), également tombé politiquement après une série de scandales douloureux. Par exemple, Heeren a utilisé son statut de maire pour se faire vacciner plus rapidement. Les parents et les connaissances ont également reçu un traitement préférentiel. Le président du CD&V, Sammy Mahdi, a finalement montré la sortie à Heeren.

On ne sait pas comment les choses devraient continuer à Saint-Trond. Ingrid Kempeneers, la chef du parti CD&V au conseil municipal, est pressentie pour l’écharpe vacante. Les changements de coalition sont également pris en compte à plusieurs endroits. Le parti d’opposition Vooruit est peut-être le faiseur de rois.



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