L’ancien entraîneur-chef de l’Union d’athlétisme Charles van Commenée engage une procédure en référé contre l’athlète Tony van Diepen. La raison en est les déclarations de Van Diepen dans une étude de CNRC et fidélité qui est sorti la semaine dernière. Dans ce document, Van Diepen dit que son ancien entraîneur aurait suggéré l’utilisation de pilules d’hormones thyroïdiennes lors d’une conversation avec lui et son collègue athlète Thijmen Kuipers.
Dans un communiqué, Van Commenée écrit qu’avec ses déclarations, Van Diepen rend “toute performance d’athlètes qui ont travaillé avec ou sous moi” suspecte. L’ancien entraîneur de l’Union d’athlétisme affirme que “son intégrité est en jeu” et que “la publicité de l’accusation porte un préjudice majeur à sa réputation”. En référé, Van Commenée exige que Van Diepen retire publiquement sa demande.
Lisez la recherche ici: Intimidation, agression verbale et rabaissement : 25 athlètes et entraîneurs à propos de la culture dans le monde de l’athlétisme néerlandais
Ambiance de travail dangereuse
La recherche de CNRC et fidélité axé sur une atmosphère de travail dangereuse au sommet du monde de l’athlétisme néerlandais, dans laquelle l’intimidation, l’agression verbale, l’intimidation et la dépréciation des athlètes sont présumées. Selon plusieurs athlètes, Van Commenée y a joué un rôle central. Selon Van Diepen, la conversation sur les pilules d’hormones thyroïdiennes a eu lieu en février 2019 lors d’une réunion d’introduction avec lui et Kuipers.
Bien que les preuves scientifiques manquent que les pilules favorisent la performance et que l’Autorité néerlandaise du dopage souhaite inscrire la drogue actuellement légale sur la liste de dopage, Van Commenée aurait déclaré que Van Diepen et Kuipers “devaient chercher les limites”. Lorsque les athlètes ont refusé, il serait entré en collision. “Il s’est fâché et n’a pas pensé que nous étions de vrais athlètes de haut niveau parce que nous ne voulions pas aller aussi loin”, a déclaré Van Diepen.
Quelques jours après la publication de la recherche, un groupe de seize athlètes, dont Femke Bol et Nadine Visser, a publié une déclaration de soutien à Van Commenée. Ils y disent qu’ils ne reconnaissent pas la culture du travail dangereux, telle qu’elle est décrite dans l’étude.
A lire aussi : Les athlètes se font face par déclaration de soutien à Van Commenée et Roskam