L’enquête du ministère public (OM) sur la corruption à l’hôpital de Zwolle Isala porte sur les dispositifs cardiaques électroniques implantables (DAI) de la société allemande Biotronik. C’est ce que montrent les recherches de CNRC et l’hebdomadaire allemand du miroir.

Biotronik possède une filiale à Nimègue et vend des technologies cardiaques telles que des DCI, des stimulateurs cardiaques et des systèmes de surveillance à domicile. La justice soupçonne Biotronik d’avoir versé des millions de pots-de-vin à des médecins spécialistes en échange d’un traitement préférentiel. Dans le rapport annuel, la filiale de Nimègue écrit que le ministère public a enquêté sur « quelques paiements » dans le passé depuis 2020, selon le rapport. CNRC.

Environ six mille DCI sont placés aux Pays-Bas chaque année. L’équipement pour cela coûte 130 millions d’euros. Il y a aussi des frais de chirurgie et de suivi. Sur les 28 centres cardiaques des Pays-Bas, la plupart des DCI sont placés à l’hôpital Isala à Zwolle. La seule question est de savoir si les médecins d’Isala ont placé des DCI en échange d’un gain personnel, écrit CNRC.

Dans le cadre de l’enquête, le ministère public a saisi les domiciles d’au moins cinq médecins spécialistes associés à l’hôpital d’Isala. Ensemble, ils auraient accepté 3,2 millions d’euros de pots-de-vin.

Biotronik a déjà dû faire des règlements de plusieurs millions de dollars pour payer des pots-de-vin à des cardiologues. Aux États-Unis, l’entreprise a soudoyé des médecins spécialistes avec des voyages de luxe, de grosses sommes d’argent pour de fausses formations et des conférences lors de conférences.



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