Il a fallu trois travailleurs de taille moyenne pour pousser Optimus sur scène, le robot qui, selon Elon Musk, fera un jour partie de la vie quotidienne de millions de personnes. Comme l’a expliqué il y a une semaine le fondateur de Tesla, Optimus, il pourra bientôt marcher mais – a-t-il admis – les robots, en général, « manquent toujours d’un cerveau ». Les propos du fondateur de Tesla n’ont cette fois pas surpris les initiés. Pas d’effet « wow » pour une fois. C’était depuis les dessins animés d’Anna Barbera – qui se souvient des arrière-petits-enfants ? – que la révolution des robots domestiques est imminente. Cela signifie, comme dans la famille Jetson, des serveurs, des soignants et des aides mécaniques qui vivront dans nos maisons pour nous aider dans les tâches ménagères. Malgré les avancées importantes, notamment au Japon dans le domaine des robots humanoïdes et anthropomorphes, nous sommes toujours dans « Optimus ». Pendant un certain temps : on se souviendra d’Asimo, le robot « astronaute » de la Honda qui dansait comme un ours sur les scènes des plus grandes multinationales internationales du monde. Ou Sophia, l’androïde sociale conçue par Hanson Robotics qui ressemble à Audry Hepburn et enseigne aux enfants les matières Stem.
Ils sont tous là, protégés, loin du public et des maisons comme dans un spectacle d’illusionnisme. La raison est ancienne et n’a pas grand-chose à voir avec la magie. La taille de la batterie pour obtenir une aide réelle au cas où est encore trop grande. L’intelligence artificielle n’est pas encore très multitâche et puis il y a le prix : dix ou vingt mille dollars sont des chiffres prohibitifs pour entrer sur le marché de masse, surtout à une époque comme la nôtre avec une inflation supérieure à 10 %.
Pourtant, quelque chose a changé. L’hiver démographique géologique dans certains pays, dont l’Italie, a rendu plus acceptable l’idée d’avoir des robots pour la vieillesse. Le nouveau rapport World Robotics montre que les installations de robots en Italie ont augmenté de 65 % pour atteindre 14 083 unités en 2021, l’année la plus réussie de l’histoire du pays. L’Italie est le deuxième plus grand marché de robots en Europe après l’Allemagne. En Chine, au Japon, en Allemagne et en Corée du Sud, on s’attend même à ce que la main-d’œuvre diminue d’au moins 400 000 unités par an jusqu’en 2030 et, par conséquent, les investissements dans la robotique ont augmenté. Aujourd’hui, un sentiment renouvelé d’optimisme et d’urgence prévaut vers une plus grande automatisation non seulement dans l’industrie et le lieu de travail, mais aussi dans la vie de chacun d’entre nous.
A y croire il n’y a pas que l’habituel Musk visionnaire. Le géant chinois Xiaomi a présenté CyberOne. Pesant cinquante-deux kilos pour 177 cm de haut, il a réalisé cet été un joli rideau avec le PDG du fabricant chinois d’électronique grand public Lei Jun. Mais ensuite, cela s’est terminé là, on n’en savait plus rien. Selon Xiaomi, il peut comprendre les émotions humaines et réconforter l’interlocuteur s’il est triste ou anxieux. Mais avant de le voir dans le nôtre, le temps passera. Comme il faudra du temps avant d’entrer dans un bar et de trouver Brillo qui nous sert un verre. Robot barman pour opérations interactives de longue durée qui est alors l’acronyme de Brillo a été étudié est le robot barman né de la collaboration de l’Université de Naples Federico II et du fabricant italien de machines pour les chaînes d’assemblage alimentaire Totaro Automazioni. Il peut préparer du café et de nombreuses boissons différentes, mais il sait aussi faire la conversation et mettre le client à l’aise. Il a deux bras géants et une tentative de visage humain.
Cependant, si nous voulions nous contenter de machines qui ne doivent pas forcément se ressembler, nous découvririons qu’en réalité les robots sont déjà parmi nous. Les haut-parleurs Alexa et Google (avec ou sans écran) sont de bons animateurs. Plus utiles sont les robots qui nettoient votre maison de manière autonome. Roomba Combo j7 + est le nouveau né d’iRobot le meilleur à faire ce qu’ils font. Il peut nettoyer et laver les sols, moquettes et moquettes en toute autonomie. Mais Roomba a peu d’humain.