Les buts de Jovic, Biraghi, Gonzalez (double) et Barak valent la victoire contre les Ecossais et confortent la deuxième place violette du groupe A

De notre correspondant Alex Frosio

13 octobre
-Florence

Jouant toujours contre les Ecossais, la Fiorentina n’aurait pas le problème de marquer, tellement à part entière en championnat. Après les trois à Édimbourg, l’équipe italienne en coupe cinq à Cœurs : huit en tout, soit un de plus que ceux marqués en Serie A. En attendant, la qualification pour les huitièmes de finale de Conférence est presque terminée, et il y aurait aussi la possibilité d’accrocher à la première place, mais – encore une fois – des buts seront nécessaires lorsque Basaksehir, déjà qualifié, atteindra Franchi, car le 0-3 en Turquie sera renversé. Pendant ce temps, l’Italien fait le plein de confiance et trouve de précieux pions en première ligne, redonnant confiance à Jovic et 90′ – doublé d’un doublé – à Nico Gonzalez.

Pluie de buts

La tension dure 29 secondes, le temps d’en disposer sur la diagonale d’Humphrys qui piétine le poteau intérieur après un faux éclair de la Fiorentina, puis Gollini veille sur le tap-in de Grant. Le reste est en descente pour la Viola. Les hommes d’Italie, une fois la peur passée, font rage. C’est un déluge d’occasions : à la 3′ Kouame décolle sur un centre de Biraghi, le gardien Gordon s’envole et dévie en corner. Dès le corner, battu 2′ plus tard en raison d’une blessure de l’arrière droit écossais Atkinson, il a pris l’avantage : ballon en mouvement, centre de Biraghi et Jovic dans l’axe de la surface n’a même pas eu à se détacher, car les Cochrane’s le marquage était léger. Oui, Jovic. C’est toujours l’Italien qui le choisit, et non Cabral, au centre de l’attaque violette. Vous avez besoin de confiance, de minutes, de rythme de match, de confiance avec le but. Et seul le jeu peut leur en donner. Le Serbe répond et est bel et bien vivant. Il joue sur la berge, vient rencontrer, trie. Mais c’est à la Fiorentina de tourner. Amrabat maintient la ré-agression élevée, les laser-passages partent de derrière même droit à droit pour activer la première ligne. Les Hearts le permettent et ainsi on peut voir les fondements du jeu italien, mais sur ceux-ci le reste de la structure doit être construit contre les adversaires de Serie A, qui accordent un dixième des espaces laissés par les Écossais, un peu plus qu’inexpérimentés. Cependant, la Viola – malgré les scores italiens – va au tir à presque chaque possession. A la 12′ sur le poteau de Mandragora sur un ballon craché sur corner, à la 22′ Nico Gonzalez – le premier en tant que titulaire – obtient un coup franc de l’entrée de la surface que Biraghi tire à l’intersection avec sa gauche. Humphrys, encore lui, relâche un peu la pression à l’invitation de McKay, mais encore une fois Viola. A la 31′ du trio, le plus beau but d’évolution : une touche de Jovic active Kouame qui se concentre, ferme le une-deux avec Barak, le ballon toujours à Jovic qui parade en voyant arriver Gonzalez, qu’il baptise du gaucher . Gordon à la 37e minute désamorce un grand gauche de Nico mais ne fait que reporter le poker : haute récupération, Barak commande la transition en activant Kouame, qui lui renvoie le ballon croisé du gauche du Tchèque. Trop de Fiorentina.

Reprise de la gestion

La pause, cependant, fonctionne comme un anesthésiant. L’italien épargne la reprise à Jovic et Mandragora, mettant Saponara et Duncan. Et le début ressemble à celui de la première mi-temps. Cette fois pourtant, les Hearts ne s’y trompent pas : McKay fait voyager Halliday sur la gauche qui frappe Terzic et se dirige d’abord vers Humphrys, plus vite qu’Igor, et en plein corner. De quoi exciter les grignons, les trois mille Édimbourgeois qui se rendent à Florence. La qualité du jeu de Viola dégringole : la Fiorentina commence à soulever le ballon – Kouame est la référence centrale -, la construction est moins nette. Donc, peu d’opportunités, presque rien. Et Terzic risque à la 20′ avec une courte passe en retrait, mais McKay n’en profite pas. Avant la demi-heure quelques signes de réveil : une tête de Saponara, un gauche trop mou de Nico, une tête sans poison de Kouame. Mais Viola s’est remis en marche et à la 33e minute Saponara, déclenché par une verticalisation de Gonzalez, a été étalé dans la surface par le méchant Cochrane. Un penalty que Nico place lui-même en facilité pour son doublé personnel et le 5-1. Et Cabral ? Attendez un peu plus longtemps. Entrez 4 ‘à partir du quatre-vingt-dixième pour Kouame. Les buts, Viola les a déjà tous pressés.



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