Marcel de Weijer, 53 ans, de Tilburg, a Willem II dans le sang. En raison de son handicap physique, il dépend du bus pour se rendre aux matches, mais en raison des horaires réduits, il n’y a pas de bus après neuf heures du soir. « Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir toujours être là. »

Photo de profil de Omroep Tilburg

Marcel s’en souvient encore comme si c’était hier. Il y a 22 ans, après une chute lors d’un match de football, il a été victime d’un infarctus cérébral, qui a laissé le côté droit de son corps paralysé. « J’ai dirigé un ballon et je suis tombé au sol avec un gros coup. J’ai tout de suite eu le vertige. Ça a mal tourné quelques semaines plus tard.

« Willem II est ma vie. »

Sa paralysie l’empêche de marcher et de parler et les compétitions deviennent beaucoup plus difficiles. Il n’a pas besoin de réfléchir longtemps à ce que Willem II représente pour Marcel : « Willem II est ma vie. J’y vais depuis l’âge de 8 ans. Le fan de Willem II a rarement raté un match de son club, mais cela a changé récemment.

Le bus numéro 8, qu’il empruntait normalement toujours pour aller aux matchs et pour rentrer chez lui, ne circule plus après neuf heures. Cela est dû au calendrier réduit depuis corona. En raison de la pénurie persistante de personnel à Arriva, certains services ont été coupés, alors que pour certaines personnes, comme Marcel, ils sont tellement importants.

« Je dois m’en remettre pendant deux jours. »

Pour pouvoir y assister, Marcel exige le maximum de lui-même. Aller au match n’est pas un problème. De retour à la maison, c’est une autre histoire. Marcel doit marcher du stade jusqu’à l’arrêt de bus à Stappegoor. Un trajet de plus d’un kilomètre et demi. Parce qu’il veut tellement être là, il le fait de temps en temps. « Quand je rentre chez moi, je m’effondre sur le canapé épuisé. Alors je suis fatigué. Je dois m’en remettre pendant deux jours.

Marcel est déçu que les bus ne circulent plus après neuf heures. Après avoir marché, il n’a pas la force de boire une autre bière avec ses amis en ville. Chose qu’il faisait tout le temps. Il espère qu’une solution sera trouvée rapidement. « Il n’est vraiment pas nécessaire qu’il y ait un bus toutes les 15 minutes. Ce serait bien si des navettes circulaient vers et depuis la gare les jours de match. Un par heure suffit.

« Marcel n’est certainement pas seul. »

Marcel fait du bénévolat au Tilburg Consultation for Disabled Organisations (TOG). Le réalisateur Francis Meulendijks de TOG connaît plus d’histoires. « Marcel n’est certainement pas seul. Ces personnes dépendent en partie des transports en commun. Sans le bus, ils sont plus dépendants des autres et moins capables de participer à la société.

Marcel pense qu’il faut vraiment faire quelque chose. « On y va toujours avec tout un groupe d’amis et on crie dans les tribunes. J’espère que je n’aurai pas à rater plus de matches. »



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