Treize pays de l’OTAN s’entraîneront à larguer des armes nucléaires à partir de F16 au-dessus de la Belgique et de la Grande-Bretagne la semaine prochaine. Les Pays-Bas participent également à l’exercice, qui a lieu chaque année mais qui reçoit cette fois une attention particulière en raison de la guerre en Ukraine et de la menace nucléaire de Vladimir Poutine.
Le point central de l’exercice est la base aérienne de Kleine Brogel, non loin de la frontière entre le Brabant et le Limbourg. L’avion peut également survoler en partie le Limbourg, bien que le ministère belge de la Défense ne puisse pas encore le confirmer. Ils survolent également la mer du Nord.
Les armes nucléaires belges sont entreposées à Kleine Brogel. Au cours de l’exercice, toutes les facettes sont abordées : du transport au chargement et déchargement des têtes nucléaires. Les techniciens des bunkers de stockage souterrains se forment également.
L’exercice, appelé Steadfast Noon, a lieu chaque année dans une zone de l’OTAN. « Il s’agit d’un entraînement de routine qui a lieu chaque année pour assurer la sûreté, la sécurité et l’efficacité de notre dissuasion nucléaire », a déclaré le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg. L’annulation de l’exercice n’a pas été envisagée car la menace russe s’aggrave. « La Russie sait qu’une guerre nucléaire ne peut jamais être gagnée et ne peut jamais être menée », a déclaré Stoltenberg.
Les Pays-Bas mènent l’exercice comme chaque année. « Ce n’est pas différent pour nous. C’est juste une formation annuelle », explique le major Wilko ter Horst.
« Ce serait envoyer un mauvais signal que d’annuler maintenant un entraînement de routine planifié depuis longtemps à cause de la guerre en Ukraine », a déclaré le chef de l’OTAN.
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