La taille des populations d’animaux sauvages a diminué en moyenne de 69 % entre 1970 et 2018. Le Fonds mondial pour la nature (WWF) le rapporte jeudi dans la biennale Rapport Planète Vivante. Par exemple, la population de gorilles des plaines orientales au Congo a diminué de 80 % entre 1994 et 2019. Selon l’organisation de la nature, le déclin de la biodiversité et le changement climatique sont les principales causes de ce déclin.

Parmi les autres causes majeures figurent la perte d’habitat faunique, la surpêche et la pollution. Les obstacles tels que les déversoirs et les barrages dans les rivières jouent également un rôle. Les animaux d’Amérique latine et des Caraïbes, en particulier, ont connu des moments difficiles au cours des cinquante dernières années, selon le WWF : en moyenne, la population y a diminué de 94 %. La population de poissons d’eau douce a diminué de 83 % dans le monde.

Le rapport du WWF a examiné la taille de la population de 5 230 espèces sauvages en 2017 et 2018. Il s’agit notamment de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens et de poissons. L’organisation de la nature appelle les décideurs politiques à lutter contre la perte de biodiversité et le changement climatique dès que possible, car cela profiterait également à la faune. C’est la quatorzième fois que le WWF présente le rapport. En 2020, la population a diminué de 68 % entre 1970 et 2016.



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