Répartis en différents groupes, les participants à l’action se sont stratégiquement positionnés autour du site de TotalEnergies à Feluy et Liège. Leur objectif est un blocus complet de l’infrastructure.

« Les participants à cette action sont des gens comme vous et moi qui dénoncent le désastre écologique et social causé par les activités d’entreprises comme TotalEnergies », explique Jolien Paeleman, porte-parole de Code Rood, présente à l’action. « TotalEnergies a réalisé des bénéfices records ces derniers mois dans un contexte de crise climatique et de profonde misère sociale, avec des familles incapables de payer leurs factures d’énergie. » Les militants ont brandi des banderoles appelant le géant français de l’énergie à « arrêter ses projets néocoloniaux d’extraction de combustibles fossiles ».

« Au lieu de se laisser entraîner dans des discussions sur la dette climatique et de pointer du doigt, le gouvernement fédéral devrait s’attaquer aux vrais coupables de cette crise. Les entreprises de combustibles fossiles devraient payer pour une transition juste loin des combustibles fossiles. De nouveaux projets autour des combustibles fossiles devraient être Les habitants des pays qui sont historiquement les moins responsables du CO2 dans notre atmosphère mais qui paient le prix le plus élevé de la crise climatique devraient être indemnisés. »

« Des observateurs de la Fédération internationale des droits de l’homme, d’Amnesty International et de la Ligue des droits de l’homme sont sur place, ainsi que des parlementaires, pour évaluer si le droit de réunion pacifique est respecté et protégé », a-t-il déclaré.

C’est la première action de Code Rood, un mouvement qui reçoit le soutien de nombreuses autres organisations telles que Greenpeace, Extinction Rebellion Belgium, Grands-parents pour le climat et Peace Action.



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