De plus, la sécurité dans les ports européens sera renforcée. Les pays coopéreront également plus intensément avec les pays d’origine en Amérique latine et les bases dans les pays des Balkans.

Le plan d’action commun, qui a été approuvé vendredi à Amsterdam, vient de Belgique, des Pays-Bas, de France, d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie. Ces deux derniers pays ont récemment rejoint la coalition. « Nous devons faire front commun. Le crime ne dort jamais, nous non plus », a déclaré la ministre néerlandaise de la Justice, Dilan Yeşilgöz-Zegerius.

Tout doit être fait pour briser les importations de drogue dans les ports européens et empêcher le blanchiment d’argent. Frapper les criminels de la drogue dans leur portefeuille est l’un des problèmes clés. « Nous veillons à pouvoir suivre et saisir les avoirs criminels partout, y compris à l’étranger », a déclaré le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open Vld).

Criminalité transfrontalière

Ce crime lié à la drogue est un problème qui transcende les frontières nationales, selon les chiffres de cet été. 40 Néerlandais sont impliqués dans les 23 incidents liés à la drogue dans notre pays, déclare le ministre Van Quickenborne. Sur les 109 trafiquants de drogue arrêtés dans le port d’Anvers, 57 viennent des Pays-Bas.

Par conséquent, l’échange d’informations doit être plus efficace. Si quelqu’un avec une plaque d’immatriculation néerlandaise est arrêté en Belgique, l’accès aux données du casier judiciaire n’est pas possible. Le plan d’action conjoint permet aux policiers d’accéder aux bases de données des autres lorsqu’ils contrôlent quelqu’un. Les magistrats supervisent cela, dit Van Quickenborne. En termes de confidentialité, l’échange de données a encore beaucoup de travail à faire.

La ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden (cd&v) souligne l’importance de la coopération internationale. « Le partage international du partage des connaissances et de l’échange d’informations nous renforce dans notre lutte commune contre le crime organisé. »

Ces derniers mois, Verlinden a fait campagne en Belgique pour la loi sur l’exécution administrative, une proposition qui a échoué dans le passé. Cela fournit aux autorités locales un cadre juridique pour prendre des mesures préventives contre la criminalité, telles que la fermeture des magasins des criminels. La loi a été approuvée par le cabinet principal en septembre.

Des représentants d’Europol, d’Eurojust et de la Commission européenne ont également participé à la réunion. Europol a récemment lancé la liste des personnes les plus recherchées par l’UE, qui se concentre spécifiquement sur les principaux membres d’organisations criminelles en fuite.

La prochaine réunion aura lieu à Anvers au printemps 2023. Les autorités portuaires seront également invitées à cette réunion.



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