Pétition contre l’entreprise de nuisance de la poussière : “Veux parler au voisinage”
Sidegro dit avoir tous les permis en règle et fait déjà beaucoup d’efforts pour limiter les nuisances. Mais ils veulent aussi entamer une conversation avec le voisinage.
Également préoccupé par les poussières fines
L’habitant Jan Vanmaele nous montre quelques morceaux d’amiante. Plus de deux mois après l’incendie de Sidegro, il les retrouve encore presque tous les jours. Mais outre l’amiante, ce sont surtout les poussières fines qui dérangent le voisinage. De gros nuages de poussière soufflent souvent sur le quartier, disent-ils.
“Cela fait des années que nous demandons qu’ils fassent quelque chose pour arrêter la poussière”, explique Claire Sioen, une habitante du quartier. “Mais en huit ans, rien ne s’est vraiment passé dans ce domaine.”
Sidegro : “Des efforts ont été faits”
Mais la société Sidegro contredit fortement cela.
“Ils ont installé des abris, également avec des écrans anti-bruit, afin de limiter au maximum les nuisances sonores. Une installation a également été installée qui brumise tout, afin que nous puissions réduire au minimum ces nuisances de poussière”, explique Bernhard De Muynck, avocat pour sidegro.
Après l’incendie, une pétition a été lancée, demandant à l’entreprise de tenir davantage compte du voisinage et d’agir davantage contre les nuisances de la poussière. De nombreuses personnes ont signé la pétition.
“Pour le moment, environ trois cents familles du quartier mais aussi de tout Roulers. Car ce nuage d’amiante ne s’est pas arrêté dans cette paroisse. Les gros morceaux sont tombés ici. Mais les particules moins visibles sont tombées sur Roulers et même au-delà. “
Sidegro est déjà prêt à s’asseoir à table avec le voisinage.
“En principe, nous sommes prêts à nous asseoir avec ces personnes autour de la table si nous le pouvons sereinement, pour écouter les préoccupations de ces personnes.”
La ville aide à la médiation
Et la ville de Roulers veut aussi aider à la médiation.
Kris Declercq, bourgmestre de Roulers : « Nous avons eu il y a quelques semaines une réunion avec un représentant du quartier. Nous suivons cela pour apporter encore plus de clarté sur les questions de santé. Mais des questions ont également été posées à l’entreprise elle-même.
Nous facilitons et trouvons important que l’entreprise puisse également fournir des réponses aux questions que les gens se posent.”